A chaque édition des Jeux Olympiques, plusieurs joueurs inconnus du grand public connaissent leur moment de gloire… Ou pas. Petite rétrospective.
Los Angeles 1984. Orlando Lourenco, Zimbabwéen de son état, rencontre Guy Forget au premier tour. Daltonien de naissance, le joueur amateur se fait sortir sur le score 6–3 6–1.
Séoul 1988. Henri Leconte rencontre le local Bong‐Soo Kim. c’est à la surprise générale que le Coréen va remporter ce match. Il reste le seul joueur sorti de nulle part à avoir réussi à sortir un cador.
Sydney 2000. Neyssa Etienne, Haïtienne et pas recensé au classement WTA reçoit une invitation pour les Jeux. Fan de Mary Pierce, elle tente alors la déclaration choc : » Je joue comme elle finalement, je renvoie bien du fond de court, j’ai un coup droit foudroyant et un bon revers « . Toujours faire gaffe à ce qu’on dit… A Sydney, elle est expulsée d’entrée par la Croate Silvija Talaja, 6–1 6–0. C’était son premier grand tournoi. Ce sera aussi le dernier.
Même année Gustavo Kuerten rencontre le Béninois Christophe Pognon, lui aussi non classé à l’ATP. La farce aura duré 38mn, et le score sans appel 6–1 6–1. Guga aura eu la gentillesse de lui laisser deux jeux. Pognon n’oubliera cependant jamais ce moment : » Quand je suis entré sur le court, j’étais un peu timide. A la fin, Kuerten m’a dit que j’avais fait un bon match ! » A la fin du match il fera même une photo avec son bourreau.
Pour finir, c’est le Bolivien Diego Camacho qui va en faire les frais. A Sydney une fois de plus, face à Jeff Tarango, il évite la correction en prenant un jeu à 6–0 4–0 mais uniquement car l’Américain était agacé après s’être fait remonter les bretelles par l’arbitre pour sa tenue non réglementaire…
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Publié le vendredi 27 juillet 2012 à 15:02