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Noah, un sacré personnage

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Cela va main­te­nant faire 30 ans que Yannick Noah demeure, le dernier et seul Français à avoir remporté Roland Garros, en simple messieurs. C’était un dimanche 5 juin 1983, devant près de 18 000 personnes, face à Mats Wilander. Depuis la renommée soudaine qu’il a connu et l’arrêt de sa carrière de joueur, Yannick Noah est devenu chan­teur et l’une des person­na­lités préfé­rées des fran­çais. Il est écouté sur nombre de sujets et les gens aiment son franc‐parler. The tennis space s’est amusé à réper­to­rier les dix meilleurs cita­tions de Yannick Noah. 

« Le pire est de ne même pas rêver gagner ».

« Quand il y a 10 000 personnes dans les tribunes et que les caméras de télé­vi­sion sont là, nous sommes tous acteurs. Il y a celui qui est sérieux, celui qui crie toujours après l’ar­bitre, celui qui ne dit jamais un mot, celui qui fait le clown ».

« En deve­nant un cham­pion, on apprend beau­coup de choses, mais personne ne nous enseigne comment faire face à la gloire soudaine ».

« Je ne suis pas le joueur euro­péen typique sur terre battue. Voyez‐vous, j’aime les gens qui vivent la vie avec passion. Et dans le tennis comme dans la vie, je pense que tout le monde doit monter au filet. Vous pouvez faire des erreurs, mais vous devez atta­quer. Prendre des risques. Comme les trois mous­que­taires, atta­quer et vivre dangereusement ».

« C’est un monde tota­le­ment irréel dans lequel nous vivons. Il est très dange­reux de savoir que vous pouvez avoir tout ce que vous voulez ».

« (A propo d’Ivan Lendl) Quel monstre. Je ne veux rien avoir à faire avec lui. Tout cet argent et il n’a toujours pas le temps de lâcher un sourire. Il donne une mauvais image du jeu ».

« J’ai toujours consi­déré le tennis comme un combat de gladia­teurs dans une arène, avec leurs raquettes et leur courage comme des armes ».

« Tout d’un coup, je n’étais plus un joueur de tennis. J’étais noir, je n’étais personne, les réac­tions des gens étaient complè­te­ment diffé­rentes. Rien de mauvais, rien qui ne pour­rait déclen­cher une bagarre, juste diffé­rent. En fait, je n’ai jamais eu de problèmes à être noir. Comme Larry Holmes (cham­pion du monde de boxe poids lourds de 1978 à 1985) le dit : « Quand vous êtes noir et que vous avez de l’argent, alors vous n’êtes pas noir ».