Gasquet, en Une du quotidien L’Equipe ce vendredi, porte plainte contre X pour « administration de substance nuisible », et jure ne jamais avoir pris de Cocaîne. Il s’est expliqué ce matin sur les ondes de France Info (105.5 FM).
C’est clair, je ne me suis jamais dopé à la cocaïne. Je ne sais pas si c’est un dopant, mais la question n’est pas là : en tout cas je n’ai jamais, jamais pris de cocaïne de toute ma vie. C’est une merde folle, donc c’est clair que c’est à déconseiller à tout le monde, encore plus à un sportif de haut niveau. Je n’en ai pas pris, tout simplement.
Lorsque vous avez appris que vous étiez positif à la cocaïne, quelle a été votre réaction ?
ça a été un choc terrible.
150 nanogrammes, c’est ridicule, c’est un taux très bas, non ?
Oui c’est ridicule, ça c’est clair. J’ai demandé au Docteur Montalvan comment cela se faisait que je n’ai pas senti les choses, en ayant ça dans mon corps. Il m’a répondu que c’était impossible, que 150 nanogrammes, que c’était tellement petit que l’on ne pouvait pas le sentir. Effectivement, d’entrée je suis allé faire un test capillaire. Evidemment, le test a été négatif. C’est quelque chose d’incroyable aujourd’hui d’avoir ça dans son corps ! Je sais que je n’ai pas pris de cocaïne, j’en suis persuadé. C’est sûr. C’est pour ça que j’ai décidé de porter plainte. Je veux savoir ce qui s’est passé exactement lors de cette soirée à Miami.
Comment expliquez‐vous qu’il y ait des traces de cocaïne dans votre organisme ?
ça, c’est un fait. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai mis du temps à parler. Il fallait être sûr que ce soit mes urines, avec un test ADN on peut voir ça. ça a pris beaucoup de temps, un laboratoire agréé s’est chargé de ça. Les faits sont là, aujourd’hui, il faut trouver la raison.
Vous vous souvenez précisémment de ce qui s’est passé lors de cette soirée ?
Très bien. Je me souviens avoir bu un premier verre de la table, m’être fait servir de la vodka pomme. ça, je m’en souviens très bien. Après je me souviens
m’être servi tout seul un verre de jus de pomme ; j’ai bu une vittel que j’ai moi‐même ouverte. Le verre je l’ai toujours gardé avec moi. Toute la soirée, je savais ce que je faisais, ça c’est sûr.
Sur quoi repose votre défense ?
Vous imaginez bien qu’après ça, je me suis demandé comment ça avait pu arriver. je me suis posé la question des centaines et des centaines de fois toutes les nuits
Il y a eu contact ?
Je suis allé voir une personne qui était à cette soirée à Miami pour savoir ce qu’elle en pensait. Elle m’a dit qu’on lui avait proposé de la cocaïne dans cette boîte, que de la cocaïne avait circulé dans cette boîte, on lui en avait proposé, et tout ça très, très près de moi. Aujourd’hui, je peux pas mener mon enquête, c’est pour ça que j’ai porté plainte pour que la police fasse une enquête. Eux seuls ont les moyens de le faire.
Par Krystel Roche
Publié le vendredi 5 juin 2009 à 10:16