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Cervara, coach de Medvedev : « Je me souviens d’un entraî­ne­ment avec Auger‐Aliassime deux jours avant Rotterdam. Et ce qui se passe est irréel »

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Interviewé par nos confrères de Tennis Majors à quelques jours du premier Masters 1000 de la saison disputé à Indian Wells, Gilles Cervara, entraî­neur de Daniil Medvedev depuis 2017, est revenu sur le début de saison toni­truant de son joueur qui vient de remporter trois titres d’af­filée, à Rotterdam, Doha et Dubaï. Le tout en battant un certain Novak Djokovic, numéro un mondial, en demi‐finales aux Émirats.

Questionné sur le match déclic alors que Medvedev restait sur une élimi­na­tion au troi­sième tour de l’Open d’Australie, le coach trico­lore, qui ne veut pas raisonner ainsi, a surtout insisté sur la person­na­lité très parti­cu­lière de son joueur.

« C’est un tout. Car comme je le dis souvent à propos de Daniil, quand il râle et cherche des excuses, il cherche surtout un chemin pour y arriver. Je me souviens d’un entraî­ne­ment avec Félix Auger‐Aliassime deux jours avant, on est sur le central. Et ce qui se passe est irréel. Il cherche toutes les raisons pour lesquelles il ne peut pas gagner. Et moi je suis à côté, comme de glace, je fais exprès de ne pas répondre. Je sais qu’il me chal­lenge. Et chez moi les choses montent, mes sensa­tions montent pour pouvoir lui apporter, au bon moment, des leviers sur lesquels il pour­rait s’accrocher. Car je sais, je le connais, je sens que ça rentre à l’intérieur de lui. Je sais qu’il finira par en faire quelque chose. Il a cette capa­cité hallu­ci­nante. Une fois que c’est rentré, quand c’est allumé, tout ce qui se passe derrière, toutes les victoires, c’est lui, c’est juste lui. Ça commence là et après, ça s’enflamme. En ce moment, c’est une météo­rite, il est en train de prendre feu et il continue sa trajec­toire en étant enflammé. La ques­tion devient : combien de temps est‐ce que ça va durer ? Il faut faire en sorte que ça dure le plus long­temps possible et que ça puisse conti­nuer là, sur les Masters 1000. Si Roland‐Garros c’est main­te­nant, on gagne Roland‐Garros ! (Rires). N’écris pas ça comme ça : c’est une image, c’est du second degré. »