Qualifiée en moins d’une heure pour les quarts de finale, Ana Ivanovic peut légitimement nourrir des ambitions pour la suite du tournoi. Mais si de nombreux « noms » ne sont plus là, les nouvelles têtes lui inspirent la plus grande méfiance.
Passe un 6–0, 6–0 en huitième de finale d’un grand chelem, ça ne doit pas arriver tous les jours quand même…
Non, j’ai déjà gagné deux ou trois matchs comme ça, mais jamais à ce niveau. Enfin, il faut quand même dire que le score ne reflète pas la réalité du match. J’ai très bien joué, je n’ai pas fait d’erreur, mais il y a eu beaucoup de jeux disputés. Je suis montée en puissance, même si un 6–0, 7–6 m’aurait également convenu.
Quel sentiment cette victoire, outre l’ampleur du score, te procure‐t‐elle ?
On est heureux lorsque l’on parvient à réaliser ce type de performance. J’ai rendu une copie pratiquement sans faute.
Comment expliques‐tu la période de moins bien que tu as traversé au début du printemps, et ta forme revenue à son meilleur niveau aujourd’hui ?
Ce n’est pas un hasard, il faut hausser son niveau de jeu pour les grands tournois. Au printemps, il y avait des tournois pendants lesquels je n’étais pas très contente de mon jeu, et pourtant j’en étais la favorite ou la tenante du titre. Il faut aussi apprendre à gérer tout cela, et je pense que j’en ai tiré des enseignements.
Publié le dimanche 1 juin 2008 à 12:39