Joint par nos soins dans le cadre du partenariat qui lie GrandChelem et WLT à l’Open Parc Auvergne‐Rhône‐Alpes qui se déroulera du 18 au 25 mai, le coach de Jo‐Wilfried Tsonga a bien voulu consacrer un peu de temps pour évoquer le début de saison de son joueur.
Es‐tu surpris par le début d’année de Jo ?
Surpris, ce n’est pas le mot. Cela fait maintenant sept ans que je bosse avec lui et je sais qu’il est capable de tout. Il a connu beaucoup de périodes difficiles avec des blessures mais il faut avouer que 2018 a été la pire. Donc on pouvait craindre que cela pèse lourd sur sa motivation. En fait, c’est l’effet inverse, cette situation inédite a été un boosteur.
D’autant qu’elle a été concrétisée par une victoire à Montpellier ?
Est‐ce que vous connaissez beaucoup de joueurs qui gagnent un ATP 250 après une période d’absence aussi longue ? Moi, pas, donc je le dis avec sincérité, je trouve cela monstrueux.
On a été surpris de l’annonce de son forfait pour Indian Wells et de l’explication autour de sa maladie…
Jo souffre de la drépanocytose et depuis que l’on a identifié les conséquences de cette maladie, on essaye de bien faire les choses. Quand il a gagné Montpellier, il pouvait prendre un avion pour filer direct à Rotterdam. Il a préféré passer par Paris en train pour se reposer et filer aux Pays‐Bas le lendemain. C’est pareil pour venir à Marseille, là encore il est venu en train. Maintenant que l’on sait comment gérer les choses, on a un programme qui est adapté.
Il s’est dit qu’avec cette défaire prématurée à l’Open 13 Provence, vous iriez peut‐être finalement en Californie…
Vous avez entendu ça où ? Non, Jo n’ira pas à Indian Wells. Aujourd’hui c’est le choix qui a été fait.
En terme de classement, il devrait éviter d’utiliser des wild‐cards pour rentrer dans les grands tableaux…
Au début de l’année, on s’est fixé un objectif de classement pour Bercy. Donc là, oui, je peux le dire, on est en avance sur notre tableau de marche, donc c’est du bonus.
Publié le jeudi 21 février 2019 à 13:31