Nous avons joint Charles‐Antoine Brézac, joueur emblématique du TC Quimperlé, artisan de la qualification surprise de son club pour la phase finale du Championnat de France interclubs. Cette dernière se déroulera du 7 au 8 décembre, à Marcq‐en‐Baroeul.
Le TC Quimperlé qualifié pour la grande finale, c’est plutôt inattendu ?
On vit ça avec beaucoup de sérénité. C’est assez logique qu’on soit considéré comme le petit poucet. Par exemple, on a fait match nul face au TC Paris, ça nous a effectivement étonnés ! Maintenant, on ne va pas dire qu’on part dans le nord pour le titre, mais c’est certain qu’on va jouer notre chance à fond, même si, en face, on risque d’avoir des équipes qui vont aligner tous leurs meilleurs éléments.
On a l’impression que les Interclubs sont vraiment entrés dans une autre dynamique que par le passé…
Oui, ça fait longtemps que j’y participe et je dois dire que, depuis quelques années, les choses changent. Le fait que les meilleurs joueurs tricolores s’alignent est un vrai plus. Ca a permis de crédibiliser l’épreuve et de la rendre plus attractive.
Autant, pour les grands clubs, on imagine le système qui permet de trouver un équilibre économique, autant pour le TC Quimperlé, on a du mal à trouver la clé…
Depuis quelques années, on s’est mis en recherche de sponsors locaux pour soutenir notre projet. C’est évidemment grâce à eux si l’on tient. Cette place en finale, c’est aussi une belle récompense pour ces partenaires.
Quelle équipe allez‐vous aligner pour tenter d’aller au bout ?
On ne sait pas encore, en fait. On espère pouvoir réunir la dream team (rires). De toute façon, il règne une ambiance assez extraordinaire au sein du groupe.
On imagine qu’en Bretagne, c’est l’effervescence ?
Samedi soir, tout le monde voulait venir dans le nord. Je sais que quelque chose va être organisé, mais ce qu’il y a de plutôt embêtant, c’est que la compétition commence un vendredi. J’ai vraiment du mal à comprendre ce choix. Pour nos supporters, ça implique de pouvoir prendre au moins deux journées dans une semaine, ça fait un peu beaucoup.
Tu as décidé d’arrêter ta carrière internationale à l’issue de la saison. Pourquoi ?
J’étais un peu fatigué du circuit secondaire. La vie sur les tournois Futures, ce n’est pas toujours la joie. En revanche, j’aime trop la compétition, donc je ne vais pas ranger ma raquette. Je vais participer activement au circuit CNGT et continuer à m’entraîner.
Tu penses déjà à ta reconversion ?
Evidemment ! Je vais rentrer à l’école des avocats en 2014 et, juste avant, je vais avoir une mission de six mois à Tennis Pro, le syndicat des joueurs professionnels, pour épauler Fréderic Vitoux.
Le livre tennis sur Roger Federer, « Roger, mon amour », est disponible. Quantité limité : il n’en reste plus que 29 exemplaires !
Publié le lundi 26 novembre 2012 à 14:27