A moins de vingt‐quatre heures de débuter son Open d’Australie face à l’Espagnol Pablo Andujar, Gilles Simon fait le point sur sa préparation.
Prêt pour cet Open d’Australie ?
C’est un des objectifs majeurs de la saison. Je vais continuer à me préparer au mieux pour être prêt mardi et pour aller le plus loin possible. J’ai un bon premier tour dans le sens où si j’arrive à bien jouer ce match là, j’aurais de bons repères. Je l’aborde comme une finale car c’est dans ce genre de rencontre qu’on peut se faire piéger.
Vous avez tenté de modifier certains aspects de votre jeu durant les tournois de préparation, notamment le service et le coup droit…
J’ai effectivement essayé d’améliorer quelques détails, mais je ne peux pas non plus révolutionner un jeu en un ou deux mois. L’année dernière, j’ai réussi à jouer à un très bon niveau et j’ai battu des « gros », il n’a donc pas trois mille choses à changer. J’ai essayé de tout mettre en œuvre pour bien progresser dans certains secteurs, et il reste encore beaucoup de travail dans certains domaines. Mais ça ne m’inquiète pas plus que ça…
Vous avez choisi en quelque sorte de « sacrifier » ces tournois de préparation…
Avec le nouveau système de points et de classement, on garde seulement les deux meilleurs résultats des tournois 100 et 250. Ils ne représentent donc pas une partie significative de la saison, c’est pour ça que je me sers au maximum de ces tournois pour mettre des choses en place. Mais évidemment, sur un Grand Chelem, on va retourner aux bases et on va faire ce qu’on sait faire !
Vous avez suivi une préparation spécifique ?
Je m’entraîne une fois par jour au lieu de deux habituellement. En revanche, l’entraînement dure plus longtemps, trois heures, afin de m’habituer à jouer longtemps en pleine chaleur. Mais je suis en général à chaque fois très bien préparé physiquement avant un tournoi du Grand Chelem. Il n’y a donc pas grand‐chose à changer. Il faut simplement retrouver ce que je sais faire de bien.
Vous vous êtes fixé un objectif minimum dans ce tournoi ?
Non, il n’est pas question de « minimum syndical ». En Grand Chelem, qu’on perde au premier tour, en huitièmes ou en finale, on est déçu. On joue pour essayer de gagner les tournois. On ne peut pas se contenter d’un objectif fixé en abordant le tournoi.
Publié le lundi 19 janvier 2009 à 16:00