L’âge n’a pas de prise sur certains joueurs français. On l’a vu avec Fabrice Santoro un peu plus tôt dans la journée, et Marc Gicquel est venu le confirmer dans l’après‐midi. Il lui aura quand même fallu trois jours et quatre sets pour venir à bout de Troicki.
Comment vit‐on un match sur trois jours ?
Ce n’est pas facile, surtout que je me sentais moins en jambes, plus tendu aujourd’hui. C’est la première fois que ce genre de situation m’arrive. Avec la tension accumulée, je n’ai pas toujours réussi à me libérer et à conclure aussi rapidement que je ne l’aurais souhaité.
Ce court numéro deux doit te rappeler des souvenirs. Mais sont‐ils plutôt bons ou mauvais ?
Oui, je reste sur une défaite il a deux ans. C’était un match fou contre Kiefer, et cela reste un très bon souvenir. Cela m’a beaucoup marqué, positivement car c’était la première fois que je jouais un joueur aussi bien classé. J’étais soutenu par tout le public, le match avait été interrompu et avait duré presque toute la journée. Cela m’a beaucoup aidé pour la suite.
Ton prochain match face à Robredo promet d’être une dure bataille…
Oui, ce sera la première fois qu’on se joue sur terre, et c’est sa meilleure surface. Je ne vais pas me mettre deux mètres derrière la ligne, il faut se montre patient mais agressif et aller chercher les points au filet de temps en temps.
Avec la victoire de Fabrice, les trentenaires français se portent mieux que les petits jeunes finalement ?
Je ne pense pas trop à mon âge. C’est ma troisième année dans le Top 100 et je suis content d’être à ce niveau. Avec Fabrice, on joue le double, ça nous fait 67 à nous deux, c’est sympa.
Publié le mercredi 28 mai 2008 à 16:07