La Russe peine en ce début de Roland Garros. Entre un jeu mal réglé, une aversion proclamée pour la terre battue et des conditions difficiles, la belle Maria reste pourtant bien déterminée à défendre son rang de numéro 1 mondiale.
Maria, comment s’est passée cette victoire en deux jours ?
Je ne crois pas que cela m’était déjà arrivé, peut‐être une fois, donc je pense que c’est de toute façon une bonne expérience. Cela fait un début de tournoi étrange, où j’ai été mis en difficulté très souvent, et où je ne suis pas satisfaite de mon jeu en dehors des problèmes liés à la météo. En revanche, j’ai l’impression d’avoir joué un match de plus. Il est important pour moi de prendre ces matchs comme des matchs d’entraînement et de m’améliorer en fonction.
Le jeu sur terre battue semble parfois t’énerver, quand il t’arrive d’enchaîner les fautes directes par exemple ?
En fait, j’étais plutôt tendue avec tous ces bouleversements. Et plus vous faîtes de fautes directes, plus vous vous demandez pourquoi. Parfois, vous voulez suivre un plan de jeu particulier, et vous avez l’impression que les choses vous échappent, notamment sur cette surface, qui est un vrai défi pour moi. Il faut frapper davantage de balles, il va falloir avoir un bon jeu de jambes, faire preuve de patience. Je ne suis pas une spécialiste de la terre battue, je n’aime pas être derrière la ligne de fond de court et faire des frappes. Je vais essayer de jouer mon jeu pour remporter des matchs contre des joueurs qui sont capables de renvoyer la balle 10 à 15 fois de suite.
Publié le vendredi 30 mai 2008 à 16:02