Pour Marion Bartoli, la saison noire se poursuit. Pour la septième fois en 2008, la numéro un française s’est faite sortir au premier tour. La finaliste du dernier Wimbledon affiche toujours, dans ses mots, une volonté à toute épreuve de remonter la pente.
Comment analyses‐tu cette défaite ? Les conditions de jeu (pluie puis vent) t’ont‐elles perturbées ?
Non, elles étaient les mêmes pour nous deux. Elle a simplement mieux joué, mieux frappé que moi. J’ai fait beaucoup trop de fautes pour pouvoir espérer quelque chose, je lui ai laissé l’initiative et son coup droit de gauchère m’a beaucoup perturbé.
Comment vis‐tu cette défaite, moralement parlant ?
C’est dur, car je ne peux pas en tirer quelque chose de positif. Il ne peut rien y avoir de bon à perdre au premier tour d’un grand chelem. Je ne peux pas accepter de perdre, c’est impossible pour moi. Si dans ma tête, j’accepte la défaite, c’est le début de la fin.
Maintenant, est‐ce que tu vas te tourner vers le gazon, avec un peu d’entraînement pour défendre tes points à Wimbledon ?
Non, pas de préparation spéciale sur herbe. Pour l’instant, je suis tellement déçu que je vais éteindre mon portable, débrancher ma télé et essayer d’oublier Roland Garros. J’ai envie de m’en aller très loin d’ici, pourquoi ne pas prendre quelques jours de vacances.
Publié le mercredi 28 mai 2008 à 14:15