AccueilInterviewsMathieu : "Rentrer dans le top 50 !"

Mathieu : « Rentrer dans le top 50 ! »

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Paul‐Henri Mathieu était de passage au TC Lyon dans le cadre d’une anima­tion pour son sponsor, Wilson. L’équipe de WLT/GC est donc parti à la rencontre de PHM. L’occasion de faire un bilan et de dresser les pers­pec­tives pour 2013.

Quel bilan tu peux faire de ta saison 2012 ?

« C’est une saison satis­fai­sante pour moi, j’ai repris en février et je n’étais pas sûr du niveau que je pouvais retrouver. Mais ça s’est bien passé. Pour moi le premier objectif était d’être en bonne santé, pouvoir enchainer les tour­nois. J’ai retrouvé un bon niveau rapi­de­ment, et après tout s’est enchainé vite j’ai envie de dire, même si on est toujours impa­tient et on voudrait que ça puisse aller encore plus vite. J’ai pu enchainé les matches et les tour­nois sans bles­sure, j’ai bien géré le calen­drier et j’ai bien fini la saison. »

Concernant les objec­tifs que tu t’étais fixé avant ton retour, c’est plutôt positif ?

« Oui, comme je disais on voudrait que ça puisse être plus rapide, mais je pense qu’il faut être réaliste. Je n’étais pas sûr de l’état de santé que je pouvais avoir après plusieurs mois. Cela s’est très bien passé, j’étais déjà satis­fait par rapport à ça, puis je suis remonté au clas­se­ment petit à petit, donc quand on recom­mence de zéro ce n’est jamais évident de se fixer un objectif de clas­se­ment. Mais ça s’est fait petit à petit avec un bond en fin d’année qui m’a permis de m’ins­taller à nouveau confor­ta­ble­ment dans les 100 premiers (58ème à l’ATP, NDLR). »

Actuellement, tu en as encore peur ?

« On a toujours peur quand on a subi ce genre de bles­sure avec une grosse opéra­tion. Cela fait parti de nous, il y a toujours un part de peur, c’est toujours là, c’est quelque chose qu’il faut accepter. »

Concernant 2013, tu te fixes des objectifs ?

« Le premier objectif est de pouvoir jouer toute l’année. L’an passé j’ai voulu alléger mon programme, je vais essayer de jouer un peu plus de tour­nois l’année prochaine, sans jouer autant qu’au­pa­ra­vant. C’est déjà la première volonté de pouvoir jouer ces tour­nois là sans être blessé. En terme de clas­se­ment, je voudrais rentrer dans les 50 premiers. Ensuite, évidem­ment me rappro­cher des 30 premiers, je pense vrai­ment que c’est jouable. Aller plus haut, ça on ne sait pas, on verra selon les événements. »

L’image forte de 2012 que tu gardes en mémoire, c’est comme toute la France ta victoire face à Isner, ou il y autre chose ?

« Non moi ce qui m’a plus marqué, c’est quand j’ai perdu à Roland Garros contre Marcel Granollers (troi­sième tour, NDLR). Sur le court n°1, les gens m’avaient fait une haie d’hon­neur pour rentrer au vestiaire. Pour moi c’était un moment fort et qui a marqué ma saison. »