AccueilInterviewsNovak Djokovic : « Une triste façon de quitter l’Open d’Australie »

Novak Djokovic : « Une triste façon de quitter l’Open d’Australie »

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Le troi­sième mondial, mené deux sets à un face à Andy Roddick, a aban­donné et quitte l’Open d’Australie dès le stade des quarts de finale. Il a tenté de s’expliquer dans une inter­view publiée sur le site offi­ciel du tournoi.

Expliquez‐nous ce qu’il s’est passé…

La prin­ci­pale raison, c’est les crampes et la douleur dans tout le corps. Je crois que les gens ont pu voir que je luttais dans chaque mouve­ment. Je ne pouvais plus servir comme j’ai servi dans les deux premiers sets. Dans le troi­sième, j’ai baissé de 20 ou 30 km/h au premier service. Forcément, c’était plus facile pour lui en retour. Vraiment, c’est une triste façon de terminer mon Open d’Australie 2009. Vraiment, j’ai essayé de faire de mon mieux, mais des fois, vous ne pouvez pas vous battre contre votre propre corps. 

Avez‐vous hésité à aban­donner après les critiques de la saison dernière ?

Qu’est-ce que vous voulez dire par « critiques » ?


Est‐ce que vous avez eu en tête que vous allez certai­ne­ment devoir faire face à beau­coup de ques­tions diffi­ciles, après cet abandon ?

Non, je n’ai pas pensé à cela. Cela fait partie du sport. J’ai déjà eu des aban­dons, mais toujours pour une raison. Je ne vois pas pour­quoi quelqu’un pour­rait y trouver à dire. A chaque fois que j’abandonne, c’est parce que je sens que ne peux pas aller plus loin, C’est la seule raison.

Vous avez terminé de jouer très tard il y a deux jours. Vous avez été en plein soleil aujourd’hui… Que pensez‐vous des horaires ?

J’ai fini très tard samedi, vers 2h, 2h30 ou 3h du matin. Je me suis couché vers 5h. Je n’ai pas vrai­ment eu le temps de récu­pérer. Ce sont des circons­tances très diffi­ciles. Les condi­tions étaient extrêmes aujourd’hui. Cela m’a affecté plus que lui, d’après ce qu’on a vu. Mais c’était comme ça, je devais faire avec. C’est regret­table pour moi. J’avais demandé à jouer la nuit, mais cela ne s’est pas fait. […] Je ne veux plus revenir là‐dessus. J’ai terminé le tournoi et je veux juste tourner la page, et penser à l’avenir.

Quelle expli­ca­tion vous a été donnée concer­nant votre requête de jouer la nuit ?

Je ne veux plus parler de ça. […] C’était proba­ble­ment, je ne sais pas, pour la télé­vi­sion ou des choses comme ça… Mais qu’est-ce que vous pouvez faire ?

C’est le moment le plus déce­vant de votre carrière ?

Non, non, pas du tout. Je pense que beau­coup de gens m’attendais ici en raison du titre en 2008. Evidemment, c’est une très triste façon de finir mon premier tournoi du Grand Chelem de la saison. 
Mais il faut tirer le meilleur et rester positif. C’est comme cela que j’essaye d’être. Il y a encore toute une saison devant moi. 

Comment vous sentiez‐vous avant le match d’aujourd’hui. Vous étiez mal ?

Rien de parti­cu­lier. Je n’avais pas très bien dormi. Je me suis reveille un peu fatigué, mais rien de parti­cu­lier. Je n’ai pas eu de grandes douleurs en parti­cu­lier dans les muscles ou autre. C’était juste en globa­lité. C’était une douleur générale.

Vous vous êtes entraînés hier, ou pas du tout ?

Je n’étais pas capable de m’entraîner, non. J’ai travaillé quelques petites choses en dehors du court, mais pas sur le court. Je voulais conserver de l’énergie pour essayer d’être en forme pour le match. 


Comment vous vous sentez main­te­nant ?

Je me sens mieux. Je veux retourner sur un court.