Un entretien à retrouver dans GrandChelem 33, le dernier numéro spécial chaussures.
Autre sujet abordé par Benoît Paire, dans son entretien pour GrandChelem/Welovetennis (à retrouver ici) : Roger Federer, à qui il voue une admiration particulière…
« Pour moi, Roger, c’est quelqu’un de parfait. Alors, bien sûr, si jamais il veut jouer l’après‐midi et que son adversaire préfère le soir… le match se jouera l’après‐midi (sourire). Mais c’est un homme qui est très, très sympathique, très agréable, toujours souriant, qui dit toujours bonjour. Franchement, je le respecte énormément. En plus, maintenant, c’est quelqu’un que je connais un peu plus humainement. Et non plus comme le gamin fan de son idole. Je joue avec lui, on s’entraîne parfois ensemble. En‐dehors du terrain, il est top.
[…]
Il cassait aussi toutes ses raquettes. On a quelques points communs, mais bon… Je l’écoute. On discute, notamment, du comportement. L’année dernière, à Roland, on a eu une belle discussion à ce sujet‐là. Il m’a raconté qu’il était, lui aussi, très nerveux, plus jeune. Et qu’il avait eu un déclic qui l’avait transformé. A partir de ce moment‐là, il a franchi toutes les étapes et il est devenu numéro un ! Bien sûr, je ne suis pas Federer, je ne me fais pas de films là‐dessus, je sais très bien que je ne serai jamais numéro un mondial. Mais, voilà, pour moi, c’est un exemple à suivre, c’est un mec que j’écoute, que je respecte. L’entendre raconter son histoire, parler de son comportement, de ses pétages de plombs… Quand je le vois aujourd’hui, honnêtement, je me dis que ce n’est pas possible, quoi ! (Rires) C’est qu’il a énormément travaillé là‐dessus et que ça a payé. Pourquoi ça ne le ferait pas avec moi ? »
Publié le mercredi 10 avril 2013 à 00:01