Le coach tricolore de la Russe Vera Zvonareva, Sam Sumyk nous a accordé un bel entretien où il a manié avec sa dextérité naturelle le off et le in, résumé rapide d’une demi‐heure de pur bonheur où l’on en apprend des belles sur le circuit féminin.
D’abord, quel est l’objectif de Vera ?
Aucun, vraiment, après tout ce qu’elle a vécu, le but c’est de parvenir à garder cette santé, cette forme, et de faire le meilleur tournoi possible. C’est déjà beaucoup ! Aujourd’hui, Vera est quand même onzième mondiale, c’est beau..
Oui d’autant qu’il y a trois ans, elle était cloué au lit avec une mononucléose de folie, à ce sujet moi je sais pas comment il fait Roger Federer. Lui ça dure six semaines, et après il court comme un lapin. Vera a morflé, quand je l’ai reprise en mains, elle m’a bien prévenu de ne pas aller trop vite, de la ménager, au final on est pas mécontent du résultat.
Comment est l’ambiance en ce moment sur le circuit ?
Tu veux sûrement parlé de l’annonce de Justine…
Oui
Justine le jour même tout le monde en a parlé, après tout le monde avait oublié, c’est terrible mais c’est comme ça..
Tu le regrettes ?
C’est pas mon souci, je dis juste que le circuit est impitoyable, c’est pour cela que l’idée qu’elle fasse un break était tout simplement impossible.
Les cartes sont donc redistribuées ?
Ça oui je le ressens, les joueuses derrière Maria, qui a déjà été numéro un mondial, ont sorti les crocs, l’écart en points est faible, celle qui gagnera Roland Garros peut être numéro un, ça va être la course.
Publié le samedi 24 mai 2008 à 15:30