AccueilInterviewsSimon: "On ne peut pas plaire à tout le monde"

Simon : « On ne peut pas plaire à tout le monde »

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Devant l’en­semble des demandes de la presse, l’or­ga­ni­sa­tion du tournoi de Lyon avait décidé logi­que­ment d’or­ga­niser une confé­rence de presse avec le nouveau héros du tennis fran­çais. Raison de plus pour le faire réagir sur ce début de « simon­mania » et de répondre à son collègue Sébastien Grosjeann. Tranquille, placide, Gilles Simon n’a pas changé. Un polo de la marque aux trois bandes, disons‐le banal, rien à avoir avec le sweat à capuche de Jo quelques heures plus tard, et des réponses très claires avec à chaque fois une certaine pointe d’hu­mour, bref tout cela est rafraîchissant !

Gilles, on a eu la Tsongomania, est ce‐ce que l’on va avoir la Simonmania ?
Je sais pas, c’est à vous de le décider, plus sérieu­se­ment, je suis avant tout un joueur de tennis, un simple joueur de tennis, donc s’il doit y avoir une simon­mania c’est vous qui avez ce pouvoir, de plus je sais que moi je ne suis pas là unique­ment pour répondre à des solli­ci­ta­tions pour les médias, à faire des photos, mon job c’est progresser, donner le meilleur de moi‐même, de jouer au tennis le mieux que je peux.  Aujourd’hui la course aux Masters est une vraie actua­lité, tu as fait les calculs pour savoir ce que tu devais faire pour y aller ? 
Non, puisque tout le monde, vous les premiers avez fait ces calculs pour moi, après il est vrai que main­te­nant c’est d’ac­tua­lité et que je vais tout faire pour partir pour Shangaï. A un moment, je me suis posé la ques­tion de jouer ou pas ici, mais jouer en France c’est toujours spécial, toujours parti­cu­lier, donc au final je me suis dit que cela ne pouvait être qu’un plus puisque si je parviens en demi‐finale ou plus loin ce sera du bonus. Dans le même temps, si je perds tôt, je pour­rais bien me préparer pour Bercy, donc tout pesé, c’est fina­le­mentl  logique que je joue ici

Est‐ce que tu as lu la presse ce matin, ces derniers jours, est‐ce que tu te retrouves dans ce qui se dit sur toi en ce moment ?
Je ne lis pas tout, et puis tout le monde est libre de s’ex­primer, d’avoir son avis sur le cas Simon, et il est clair que l’on ne peut pas plaire à tout le monde, ça je le sais depuis longtemps.

Dans ce contexte, Lyon avec sa surface, est‐il la meilleure prépa­ra­tion pour Bercy ?
La meilleure, je ne crois pas, mais en même temps je n’ai rien à perdre ici, donc cela au final ne peut être qu’un plus.