Entre les gouttes, Svetlana Kuznetsova a réussi à passer son premier tour, en ce mardi après‐midi. Un bon départ pour la Russe, attendu chaque année, et mériterait même, selon Justine Hénin, de décrocher enfin le titre à Paris.
Les conditions pluvieuses vous ont‐elles aussi peu gênée que le score ne le laisse paraître (6−2, 6–3 contre Nakamura) ?
Je frappe fort mais lourd aussi. J’étais tout à fait à l’aise, ses balles arrivaient très plates, très lentes. Je ne suis pas rentrée dans la balle et c’était une erreur, mais elle arrivait plus lentement que je ne m’y attendais. Et puis c’était un peu bizarre, il a commencé à pleuvioter, je me disais « j’espère qu’on va pouvoir continuer à jouer ! » Et c’est comme cela que j’ai perdu le premier jeu. En réfléchissant à tout cela. Je me suis dit : « Rentre dans le match ! » C’est là que je suis rentrée dans le match.
Savez‐vous que Justine Henin a prévu votre victoire sur ce tournoi ?
J’ai une très bonne relation avec elle. Je la respecte immensément. Je respecte ce qu’elle a réussi, c’était l’une des meilleures athlètes que j’ai connues. Je respecte également la décision qu’elle a prise. J’ai eu une courte conversation avec elle alors qu’elle était ici et elle m’a dit : « Allez, ça va être ton année ! ». Elle m’a effectivement bien encouragée et je la remercie.
Que fait‐on à Roland‐Garros lorsque le match que l’on doit jouer est repoussé à cause de la pluie ?
J’ai discuté avec d’autres joueurs. Mais dans le salon des joueurs, il y avait tellement de monde que j’ai essayé de me mettre dans mon vestiaire et d’écouter de la musique. J’ai eu la chance de pouvoir jouer, maintenant j’ai la journée pour me détendre et la journée de demain pour me préparer pour mon match suivant.
Que pensez‐vous de l’arrivée quasi‐permanente de joueuses russes dans le circuit féminin ? Arrivez‐vous à toutes les connaître ?
Quelques‐unes mais pas toutes. En général, ce sont des juniors qui arrivent. Avant, je connaissais toutes les filles parce que je suivais tous leurs résultats sur tous les tournois. C’est vrai que maintenant, j’y consacre moins de temps. Je vois parfois des filles russes quand elles arrivent dans les vestiaires, je me demande si elles sont russes simplement pour m’assurer de savoir si elles me comprennent ou pas quand je parle russe.
Publié le mardi 27 mai 2008 à 23:49