Dernièrement le président de l’ITF, qui ne brille pas par son charisme et ses prises de paroles, s’est exprimé auprès de nos confrères du New York Times évoquant l’idée que la crise liée à l’annonce de Roland‐Garros avait un vrai avantage, avoir créé une prise de conscience de la part de tous les acteurs majeurs du tennis : « Je pense que les instances du tennis ont maintenant appris la nécessité de collaborer sur des décisions qui sont si importantes pour le tennis. Il y a enfin un dialogue. La bonne nouvelle est donc que les sept parties prenantes ont des conversations régulières, parlant du calendrier et de l’impact et de l’avenir. »
Un positivisme qui contraste avec la récente déclaration de l’Open d’Australie, il semble bien que le tennis mondial manque d’un patron qui proposerait un projet cohérent et qui pourrait, pendant la crise du coronavirus, tenir le discours de l’ensemble des acteurs qui gèrent le circuit mondial. On peut toujours rêver.
Publié le mardi 7 avril 2020 à 11:39