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Bien aidé par la fébri­lité de Tsitsipas, Djokovic inquiète avant d’af­fronter Musetti en demi‐finales

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Pour la quatrième fois de sa carrière, après Pékin, Londres et Tokyo, Novak Djokovic va disputer les demi‐finales des Jeux Olympiques, à Paris. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu. 

Victime d’une alerte inquié­tante au niveau de son genou droit opéré il y a deux mois au début de la deuxième manche, le Serbe, après avoir été mani­pulé par le médecin et avalé un anti‐douleur, a réussi à revenir et à s’im­poser alors qu’il était mené 4 jeux à 0.

Sans doute perturbé pendant quelques minutes par l’at­ti­tude de son adver­saire qui alter­nait entre fautes directes, amor­ties gagnantes et grimaces, le Grec a fait preuve d’une incroyable et incom­pré­hen­sible fébri­lité, notam­ment au moment de servir pour le set, à 5–4. Débreaké alors qu’il menait 40–0, Stefanos signait « son arrêt de mort ».

En face, Djokovic n’en deman­dait pas tant alors qu’il semblait déjà se projeter sur un troi­sième set lors de ce fameux 10e jeu où il faisait face à trois balles de set consécutives.

Novak Djokovic s’im­pose donc de façon un peu ines­pérée en deux sets, 6–3, 7–6(3) en 2h de jeu, et rejoint un incan­des­cent Lorenzo Musetti, tombeur du tenant du titre, Alexander Zverev, pour un troi­sième affron­te­ment en deux mois après Roland‐Garros et Wimbledon.

Mais au vu de la célé­bra­tion plus que modeste du Serbe et de sa mine un peu décon­fite après la balle de match, l’in­quié­tude semble sérieuse.