AccueilJeux OlympiquesDjokovic termine définitivement le jeu après une victoire monumentale contre Alcaraz

Djokovic termine défi­ni­ti­ve­ment le jeu après une victoire monu­men­tale contre Alcaraz

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Novak Djokovic est immense. 

Après quatre échecs à Pékin, Londres, Rio et Tokyo, le Serbe a enfin décroché le titre qui manquait tant à son invrai­sem­blable palmarès : la médaille d’or olympique.

Et pour y arriver, l’homme aux 24 tour­nois du Grand Chelem a tout bonne­ment réalisé l’un des meilleurs matchs de sa carrière, à 37 ans, et face à l’ac­tuel meilleur joueur du monde, Carlos Alcaraz. Rien que ça. 

Une victoire acquise après une partie tita­nesque de 2h50 de jeu et surtout un premier set irres­pi­rable et d’un niveau de jeu grandiose. 

Percutant et offensif dès les premiers instants du match, le Serbe se procu­rait quatre balles de break, dont trois d’af­filée, sur les deux premiers jeux de service de l’Espagnol avant d’en sauver trois à son tour. Tout cela avant un neuvième jeu monu­mental et déter­mi­nant pour la suite. Un jeu où Djokovic parve­nait à sauver cinq balles de break grâce à un service d’une préci­sion chirur­gi­cale et un niveau de jeu presque indécent.

Après avoir obtenu une balle de set à 6–5 sur la mise en jeu de l’Espagnol, Djokovic arri­vait enfin à ses fins après un jeu décisif d’une impres­sion­nante maîtrise.

Le deuxième set repar­tait sur les chapeaux de roues avec un Carlos Alcaraz certes devant au niveau des statis­tiques mais un poil moins domi­nant et précis sur les points impor­tants. Une diffé­rence fonda­men­tale dans une rencontre d’un tel niveau. Le scénario de la première manche se répé­tait alors avec un nouveau tie‐break et toujours aucun break des deux côtés. 

Le niveau de jeu, lui, ne faiblis­sait pas, et attei­gnait même de nouvelles strates, notam­ment du côté de Djokovic, en mode GOAT et tout simple­ment injouable.

Novak Djokovic remporte donc la première médaille d’or de sa carrière : 7–6(3), 7–6(2), après 2h50 de jeu et termine défi­ni­ti­ve­ment le jeu, son jeu, avec ce dernier grand titre qui lui manquait. Novak Djokovic est le dieu vivant de son sport.