On est déjà revenu sur le « fiasco » des Jeux olympiques de Séoul où Henri Leconte avait un peu dérapé.
Du coup, en faisant des recherches un peu plus poussées, on a constaté qu’Henri avait subi une attaque globale plus que virulente, une de plus qui aurait pu carrément briser sa carrière d’autant que son épisode en 1984 lors de la cérémonie de sa finale perdue face à Mats Wilander à Roland‐Garros avait déjà fait couler beaucoup d’encre.
À l’époque donc, le président du Comité National Olympique et Sportif Français avait eu une phrase que l’on qualifiera de très douteuse, voire inadmissible : « Il y a une syllabe en trop à Leconte. »
Aujourd’hui, une telle sortie serait carrément impossible, ce qui est assez logique.
Dans ses diverses biographies, Henri explique au final que tous ces épisodes lui ont forgé un caractère quand d’autres personnes auraient pu sombrer. Heureusement, son match légendaire contre Pete Sampras lors de la finale à Lyon en 1991 a définitivement clos le débat sur les qualités de ce joueur sensible et exceptionnel.
Publié le vendredi 26 juillet 2024 à 09:45