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JO de Séoul 1988, la phrase inad­mis­sible de Nelson Paillou, président du CNOSF : « Il y a une syllabe en trop à Leconte »

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On est déjà revenu sur le « fiasco » des Jeux olym­piques de Séoul où Henri Leconte avait un peu dérapé.

Du coup, en faisant des recherches un peu plus pous­sées, on a constaté qu’Henri avait subi une attaque globale plus que viru­lente, une de plus qui aurait pu carré­ment briser sa carrière d’au­tant que son épisode en 1984 lors de la céré­monie de sa finale perdue face à Mats Wilander à Roland‐Garros avait déjà fait couler beau­coup d’encre.

À l’époque donc, le président du Comité National Olympique et Sportif Français avait eu une phrase que l’on quali­fiera de très douteuse, voire inad­mis­sible : « Il y a une syllabe en trop à Leconte. »

Aujourd’hui, une telle sortie serait carré­ment impos­sible, ce qui est assez logique.

Dans ses diverses biogra­phies, Henri explique au final que tous ces épisodes lui ont forgé un carac­tère quand d’autres personnes auraient pu sombrer. Heureusement, son match légen­daire contre Pete Sampras lors de la finale à Lyon en 1991 a défi­ni­ti­ve­ment clos le débat sur les qualités de ce joueur sensible et exceptionnel.