Même avec plusieurs semaines d’entraînement sur terre battue, la marche était (beaucoup) trop haute pour Rafael Nadal contre Novak Djokovic au deuxième tour des Jeux Olympiques ce lundi après‐midi. Incertain en simple en raison d’une gêne au niveau de l’adducteur de la cuisse droite, l’Espagnol n’avait pas les ressources pour réellement inquiéter son plus grand rival.
Sebastian Varela, journaliste sur place à Paris et fondateur de Clay Tennis, a exprimé ses interrogations après le 60e duel entre les deux légendes.
« Nadal saura si la décision de s’engager également pour le simple était la bonne et si son corps n’a pas payé les conséquences d’une usure qui l’a peut‐être laissé dans une situation plus compliquée. Et pas seulement physiquement, mais aussi mentalement. Avec Alcaraz, il a montré qu’il était un candidat sérieux au titre, à moins que cette expérience ne porte à conséquence. Être écrasé par son grand rival, sur le court qu’il connaît le mieux et où il a remporté le plus de succès, et avoir montré une version si éloignée de celle qui a construit l’une des carrières les plus réussies de l’histoire, c’est quelque chose de difficile à digérer. »
Publié le lundi 29 juillet 2024 à 16:53