AccueilJeux OlympiquesRochus : "Qu'on ne me parle plus d'esprit olympique !"

Rochus : « Qu’on ne me parle plus d’es­prit olympique ! »

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Olivier Rochus était abasourdi hier lors­qu’il a appris qu’il n’irait pas aux Jeux Olympiques de Londres. Ayant satis­fait aux critères inter­na­tio­naux, le Belge n’a pas été déli­béré favo­ra­ble­ment. La raison ? Il n’a pas rempli les critères belges à savoir atteindre un huitième de finale en Grand Chelem ou un quart de finale en tournoi ATP Masters 1000. Une frus­tra­tion qu’il n’a pas mis long­temps à exprimer dans le média belge dh.be.

Je suis terri­ble­ment déçu. J’y croyais vrai­ment. Je trouve que je mérite ample­ment de repré­senter mon pays. J’étais le n°1 belge sur la liste inter­na­tio­nale avec ma 61e place à l’ATP. J’ai fait deux finales ces douze derniers mois, à Newport et à Auckland. Je n’ai jamais raté une rencontre de Coupe Davis en douze ans. Je ne comprends pas. C’est un grand manque de respect. J’ai appris qu’ils ont déli­béré favo­ra­ble­ment une joueuse de badminton (NdlR : Lianne Tan) il y a peu. Sous prétexte qu’elle est jeune. Et moi, je suis quoi ? Je suis 60e mondial. C’est la preuve que je ne suis pas mourant. Le clas­se­ment, il ne s’obtient pas en claquant des doigts. En plus, cela ne coûte pas une fortune d’envoyer un athlète à Londres. Il y avait telle­ment de para­mètres qui plai­daient en ma faveur que je pensais que cela irait. Je suis sidéré. Franchement, je ne comprends pas… Qu’on ne vienne plus me parler d’esprit olym­pique ! Je ne comprends pas comment les gens du COIB ne peuvent pas se réjouir d’avoir des athlètes qui satis­font aux critères inter­na­tio­naux. Ils sont déjà suffi­sam­ment compli­qués comme ça. Un pays devrait tout de même être fier d’avoir de bons repré­sen­tants… Je pensais que le bon sens allait préva­loir et cela se résou­drait sans devoir aller au tribunal mais il n’y a pas d’autre issue. Je sais que plein de gens sont prêts à m’aider. André Stein et la Fédération de tennis sont à 100 % derrière moi. Je suis en tout cas prêt à me battre jusqu’au bout. Mais c’est triste de devoir en arriver là…