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2013, c’est FOU ! (2÷4)

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Sept mois de cette année 2013 se sont écoulés. Le mara­thon annuel des circuits ATP et WTA, débuté avec la tournée austra­lienne, a conclu sa première partie en apothéose avec un Wimbledon au scénario éton­nant. La Rédaction s’est penchée sur ces semaines de compé­ti­tion, de plaisir, de surprises… et d’insolites ! A l’aube des épreuves nord‐américaines sur dur, elle vous propose son top 20 des événe­ments, person­nages et réali­sa­tions du 1er janvier à mi‐juillet. Attention, le sérieux… n’est pas toujours de mise.

15. WeLoveTennis dans la cour des grands

Comment expli­quer tout cela… Disons que c’est un peu notre Big Bang à nous. Partir d’un événe­ment tota­le­ment aléa­toire débou­chant sur la créa­tion de ce que nous n’au­rions pas pu imaginer même dans nos rêves les plus fous. Tout est parti d’un simple billet durant Roland Garros. Un billet qui allait changer nos vies de rédac­teurs à jamais. « Paire inquiet pour Wawrinka ». Une simple réac­tion live de Benoît Paire postée mercredi 5 juin durant le match entre Stan et Rafael Nadal. Trois ou quatre mots tout à fait anodins ! Mais aux réper­cus­sions incroyables. Inexplicablement (et aujourd’hui encore, le mystère court toujours…), ce billet s’est retrouvé réfé­rencé dans Google Actu et sur toute la journée de jeudi, occa­sion­nant un nombre incal­cu­lable de visites sur notre site. A notre grande stupé­fac­tion ! De là, la journée de demi‐finales dames reste comme celle comp­tant le plus de visi­teurs de l’his­toire de WLT. Un événe­ment certes interne, mais qui n’au­rait jamais pu voir le jour sans vous !

Simon Alves

14. Bartoli en Fed Cup, retour vers le futur

20 et 21 avril dernier. L’Equipe de France de Fed Cup affronte le Kazakhstan pour se main­tenir en deuxième divi­sion. En son sein, une reve­nante : Marion Bartoli, qui se sait attendue. Il faut dire qu’elle l’a été pendant presque huit ans et demi ; depuis cette finale de novembre 2004 perdue en Russie sur le double décisif qu’elle compo­sait avec Emilie Loit. Ou plutôt depuis 2005, année de la dernière finale. Depuis, la France végète. Pierce ayant raccroché sur cet échec, Mauresmo bien seule puis retirée des courts en 2009, la relé­ga­tion inter­vient fata­le­ment en 2011. Pendant ce temps, Bartoli progresse… indi­vi­duel­le­ment : implan­ta­tion dans le gratin mondial et résul­tats en Grand Chelem. Elle et la Fed Cup semblaient avoir défi­ni­ti­ve­ment fait deux. Ou plutôt trois, son père au milieu, condi­tion sine qua non de sa possible venue. Qui fut donc impos­sible, malgré les efforts de part et d’autre. Oui, mais voilà… En début d’année, l’Auvergnate prend ses distances avec son paternel et grâce au forcing de Mauresmo, nouvelle capi­taine, elle revient ! ALLELUIA ! Le résultat en avril dernier ? Deux succès indi­vi­duels très abor­dables, pour une victoire (4−1) qui était loin de l’être. Bartoli de retour, tous les espoirs sont permis en Fed Cup. Surtout celui d’un retour dans l’élite. Là où la France et Bartoli ont forcé­ment leur place.

Emile Vaizand

13. Mahut et son gazon béni

La belle histoire ! Il y a six mois, Nicolas Mahut, 31 ans, songeait à mettre un terme à sa carrière profes­sion­nelle en raison de nombreuses bles­sures. Mais voilà, en retrou­vant le gazon cette saison, l’Angevin s’est senti pousser des ailes. Oubliant ses mauvais résul­tats des dernières années, Nicolas est arrivé prêt, confiant et serein. Cherchant à profiter de sa surface favo­rite sans forcé­ment penser au titre, il a avant tout voulu prendre du plaisir à jouer. Et ça a payé ! Trois titres à Den Bosch et à Newport – en simple et en double – en l’espace de trois semaines : voilà le résultat d’un homme relâché et épanoui qui n’avait encore jamais remporté de trophées en simple sur le circuit profes­sionnel. Et le « nouveau » Mahut a coupé l’herbe sous le pied de ses adver­saires qui ne s’attendaient pas à une révé­la­tion si tardive. En un mois, le Français a effectué un retour foudroyant dans le Top 100, passant de la 240ème à la 75ème place ! Exceptionnel Nico qui a aussi signé sa 100ème victoire sur le circuit après s’être qualifié en demi‐finale à Newport. Que l’on a apprécié voir cet amour du jeu porté par le Tricolore sur son gazon. Mahut l’herbivore, Mahut le spécia­liste de l’herbe, un type de joueur qui se raréfie malheu­reu­se­ment… Mais en tout cas, notre Nico national a écrit une belle page du tennis français.

Julien Wozelka

12. Les Frères Bryan : la paire astronomique

Imbattables, inar­rê­tables, invin­cibles, tous les super­la­tifs sont bons pour quali­fier les jumeaux Bryan. Leurs 50 victoires pour six défaites cette saison viennent justi­fier leurs impres­sion­nants neuf titres – dont trois Grands Chelems – sur le circuit en 2013. Ils complètent alors la salle déjà bien remplie des trophées de la famille. La paire est juste excep­tion­nelle ! Après leur victoire à Wimbledon, les deux frères ont signé leur quatrième victoire en Grand Chelem d’affilée ! « C’était diffi­cile de rêver qu’un jour nous puis­sions réussir le Grand Chelem et avoir les quatre titres à la fois. Cette année est incroyable. On a jamais réussi une telle série. Là, à 35 ans, j’ai l’im­pres­sion que nous sommes au sommet » avait déclaré Mike en confé­rence de presse après avoir réussi le Grand Chelem avec son frère Bob. Bref, les deux ne sont pas en dangers quant à leur record. Avec 91 victoires sur le circuit et 15 titres en Grand Chelem, les twins améri­cains devront attendre long­temps avant d’être battus par une paire de la sorte. Enfin de toute manière, les deux fran­gins ne semblent pas vouloir s’arrêter en si bon chemin…

Julien Wozelka

11. Nadal pas vrai­ment dans le dur…

Sept mois d’absence. Un retour en douceur sur terre battue avec deux titres à Acapulco et Sao Paulo… et un titre à Indian Wells ! Rafael Nadal est clai­re­ment un joueur plein de surprises. Qui aurait cru ça possible ? Après la plus longue bles­sure de sa carrière, bles­sure qui l’a forcé à renoncer aux JO – pour­tant si chers à son cœur – l’US Open et l’Open d’Australie, l’Espagnol a entamé sa recon­quête grâce à ce sacre à Indian Wells. Le courage, l’abnégation, la puis­sance, les quali­fi­ca­tifs ne manquent pas pour quali­fier sa perfor­mance. Une perfor­mance d’autant plus excep­tion­nelle que Rafa n’avait plus gagné sur dur depuis 2010. Sans oublier qu’il n’avait pas non plus été aidé par le tirage au sort… Federer en quart, Berdych en demie et Del Potro en finale. Un sacre qui a annoncé le retour d’un cham­pion. Quelques semaines plus tard, bien que déchu de son titre à Monte‐Carlo par Novak Djokovic, il rempor­tait Madrid, Rome et Roland Garros avec une faci­lité décon­cer­tante. Nadal la machine, Nadal le cham­pion… Rafael Nadal tout simplement.

Maxime Autechaud