Alors que notre road trip à travers la Serbie et le Monténégro touche à sa fin, on vient d’apprendre que Novak Djokovic ne pouvait pas se rendre aux Etats‐Unis pour participer à l’US Open.
Les Etats‐Unis d’Amérique, le pays de la « liberté « et de la statue qui va avec, a donc frappé un grand coup en suivant la doctrine « Pfizer » pour le plus grand bonheur des amoureux du règlement.
« La règle, c’est la règle et elle doit être appliquée à tout le monde », voilà en gros les mails qui vont « débarquer » à la rédaction.
Au final, quoi que l’on dise, cet épisode rajoute une forme de densité à la carrière du Serbe que peu de personnes essayent de comprendre, préférant le diaboliser ou le caricaturer.
Ce que l’on a retenu de notre voyage chez lui, c’est qu’il n’est pas un idole ou une légende, il est la fierté de toute cette partie du globe car même au Monténégro il est reconnu comme un compatriote.
Il faut au final sentir la Serbie, ses terres, ses villages et sa pauvreté pour comprendre l’aventure de Novak, sa gentillesse, son altruisme, et sa générosité.
« La seule chose que l’on peut lui reprocher, c’est de mêler quelques fois la religion et ses croyances à son discours de sportif », nous a révélé notre guide sur le lac de Skadar. Tout est dit ou presque…
De votre envoyé spécial en Serbie
Publié le jeudi 25 août 2022 à 20:10