Le tennis féminin a un souci majeur.
Depuis quelques années déjà et le déclin de Serena Williams, il se cherche un leader. Muguruza, Halep, Andreescu, Osaka… elles défilent comme des comètes sans jamais nous donner des vraies garanties sur le court comme en dehors.
Le retour d’Ashleigh Barty après une pause était donc une vraie bénédiction d’autant que la jeune fille proposait un jeu de variations où son revers slicé faisait des merveilles. Jusqu’à ce qu’elle remporte donc Wimbledon puis l’Open d’Australie où, sans donner l’impression de forcer, elle remportait les trophées avec talent et sobriété.
On ne peut donc pas lui en vouloir de partir à 25 ans, au sommet de la gloire comme l’avait fait jadis un certain Björn Borg. Ce n’est pas pour les mêmes raisons que le Suédois mais le résultat sera la même, le tennis féminin perd un astre, une étoile qui ne sera pas remplacée.
À l’inverse des mâles qui ne sacrifient qu’une partie de leur vie, il est difficile de dire aux dames de rayer l’idée de construire une famille, Ashleigh Barty a surement réfléchi à tout cela se disant qu’elle avait fait le tour de la question concernant sa carrière de championne de tennis.
Après, nous ne sommes pas à l’abri d’un retour. Espérons que s’il a lieu, il sera plus « efficace » que celui de Kim Clijsters.
Publié le mercredi 23 mars 2022 à 17:20