Tous les jours, retrouvez notre gazette d’Indian Wells… Jour 7 !
Le match du jour : Cocorico
Vous l’aurez compris, aujourd’hui, place aux Tricolores avec une mention spéciale pour les qualifications de Marion Bartoli et de Jo Wilfried Tsonga. Si on peut être déçu par l’hécatombe dans le clan Français, Marion et Jo assument leur statut dans la fournaise californienne. Des matchs bleus pour deux scénarios différents. Honneur aux dames. Marion ne fait pas dans le détail et plie l’affaire en 1h22 contre Safarova. Une qualification en quarts de finales pour la Française qui marque une deuxième victoire face à son adversaire du jour cette saison, après celle de Doha. Solide, puissante, Marion prend vite la mesure de la Tchèque sans concéder une seule fois son service. « Après ma blessure à Doha, ça a été assez compliqué de revenir, mais aujourd’hui je me sens très bien et je joue de mieux en mieux. ». On savait la partie de tableau de Marion abordable, la Française est en train de confirmer les espoirs placés en elle. Résultat et victoire 6–1, 6–4.
Pour Jo, la tâche fut plus compliquée. De toute façon, Tsonga doit toujours batailler contre Stepanek. Et, encore une fois, ça n’a pas loupé. La chaleur et le style du Tchèque ont raison de Jo qui craque dans le Tie break du premier set. Un set de retard, il s’agit de changer de tactique. La casquette vissée sur la tête, Jo prend enfin la mesure de son adversaire. La puissance du Français fait déjouer Stepanek qui se fait enfin breaker. Le dernier round n’est qu’une formalité, Tsonga remportant 17 des 21 derniers points. Résultat final : 6–7(2), 6–3, 6–2. Gros coup de chaud mais Jo n’est pas cramé et se qualifie pour les huitièmes de finales.
La décla du jour : l’excuse façon Llodra
Michael Llodra a la classe. Rien à dire. Après sa déclaration très gracieuse à l’encontre d’une spectatrice d’origine coréenne « F.… Chinese ! », le joueur français a tenté de se rattrapper en expliquant qu’il n’avait rien contre les Chinois. « Mes mots n’étaient pas contre la Chine. J’aime les Chinois. Je pourrai tout à fait faire l’amour à une Chinoise. » Des propos à retrouver dans un article du New York Times paru mardi. Décidément, le Parisien sait parler à la gent féminine. Mais pas sûr que cette phrase ne soit bien acceptée par l’intéressée. Pas certain, non plus, que cette déclaration ne plaise à la femme du joueur. Contrairement à toi Mika, je vais me taire. No comment !
L’insolite du jour : Vamos Rafa !
Pendant une minute, plongez au coeur d’une séance d’autographes orchestrée par Nadal. La communauté hispanophone de Californie est au rendez vous d’Indian Wells, que ce soit dans les tribunes ou aux abords des courts. Un public qui permet de mesurer la cote de popularité du numéro deux mondial dans cette partie du monde. Au rythme des « Venga, Vamos Rafa », le Majorquin a alterné sérieux et attitude amusée. C’est toujours sympa de finir une séance d’entraînement de cette manière.
La marathon des filles, la patience du numéro 1
Dérapage incontrôlé pour Kvitova et pour Llodra
Publié le mercredi 14 mars 2012 à 12:15