Il y a dans le parcours de Novak Djokovic une ligne directrice.
Là où d’autres champions ont eu une enfance paisible chouchoutée dans un environnement propice à la performance et à l’introspection continuelle, Novak lui a grandi en Serbie.
C’est le jour où il a vu Pete Sampras gagner son premier Wimbledon qu’il s’est dit qu’il devait peut‐être prendre une raquette dans sa main.
Encouragé par ses parents, le petit Novak a gravi tous les échelons pour devenir un joueur du Top 10.
C’est à ce moment qu’il a compris que s’il voulait aller chercher des titres majeurs, il devait forcément trouver une voie, un chemin différent de celui des tauliers de l’époque, Roger Federer et Rafael Nadal.
Ce fut le début de son aventure, de sa préparation au millimètre, de son régime alimentaire spécifique, de l’installation de son style, et d’un gâteau à se partager à trois.
Et c’est surement ce qui a construit cette fameuse légende du joueur mal aimé, de celui qui brouille les cartes d’un tennis esthétique dicté par un formidable Roger Federer et d’un tennis de la pugnacité signé Rafael Nadal.
Pourtant si l’on regarde son parcours tennistique et que l’on s’attache à observer sa technique, il n’y a rien de discutable.
Enfin, d’un point de vue mental, on peut légitimement se demander qui sur le circuit aurait pu accepté l’inacceptable, la « prison », les insultes et tout ce qui va avec alors même que le seul souci d’un champion du circuit reste souvent une blessure grave ou un problème sentimental.…
Publié le lundi 11 juillet 2022 à 11:50