L’affaire Novak Djokovic confirme, quoi que l’on dise, que le gouvernement australien est à la ramasse.
On ne peut accepter qu’un état mette une règle d’exemption en place si celle‐ci n’est plus « légale » lorsqu’il s’agit du meilleur joueur du monde, et que cela peut créer une frustration, voire plus au sein d’une population qui a été maltraitée depuis des mois et qui a subi des restrictions dignes d’une dictature d’un autre âge.
On ne peut également faire du vaccin un argument tout à fait solide à 100%, ce que l’on aurait tous souhaité, maintenant que l’on en connait ses forces et ses limites.
Ceci dit, on peut comprendre que l’exemple serbe puisse servir à expliquer à sa population : « Vous avez fait des efforts, il n’y aura pas de privilèges ».
Or, à ce moment‐là, il n’aurait pas fallu créer un système de dérogations dont certains joueurs ont pu bénéficier sans être traités comme des criminels.
Djokovic a connu la guerre dans son pays, Djokovic a connu les sifflets de Wimbledon, Djokovic a connu le mépris…
Plus que n’importe quel autre sportif moderne, le Serbe sait mieux que quiconque « que ce qui ne te tue pas te rend plus fort ».
Spinoziste, adepte de la joie, Nole revient à Nietzsche, le temps d’un début d’année 2022.
Pour le reste, cette épreuve lui donnera une force insubmersible, celle qui lui permettra de devenir le plus grand joueur de ce sport pour l’éternité…
Publié le vendredi 7 janvier 2022 à 10:25