Il y a des signes qui ne nous plaisent pas quand on analyse tout ce qu’il s’est passé autour d’Emma Raducanu après son exploit à New‐York. Cette « surmédiatisation » conjuguée à certaines décisions sportives ne présagent rien de bon si l’on se souvient de quelques expériences du passé.
On pense forcément à l’ascension fulgurante d’Eugénie Bouchard, finaliste à Wimbledon en 2014 et qui avait affolé tous les compteurs, ceux des pages people, du business du sport, du tennis. La suite, on la connait…
Une carrière qui n’aura jamais le lustre prévu et qui aura plus marqué l’histoire des réseaux sociaux que celle des courts de tennis alors que tous les spécialistes avaient justement prédit l’inverse.
Bien sûr, on ne souhaite pas cela à Emma Raducanu qui a soufflé un vent de fraîcheur assez incroyable avec ce titre à l’US Open. Il reste que si l’on compare les parcours d’Emma et Leylah depuis cet évènement, ils sont assez différents. Il est même certain que si la Canadienne l’avait finalement emporté, elle ne se serait pas présentée sur le tapis rouge de l’avant première du dernier film de James Bond.
Certains rétorqueront qu’elle n’aurait pas été invitée, et ils n’ont pas forcément tort.
Mais au final, le métier d’une joueuse de tennis, peu importe sa « plastique », est toujours le même : taper le mieux possible dans une balle, progresser, et gagner des titres.
Publié le jeudi 7 octobre 2021 à 09:40