Dans le monde du coaching, il y a deux catégories bien distinctes. Ceux qui vont tout le temps dans le sens du joueur et qui portent souvent les thermobags. Ils sont aussi « pote » avec leur « star » avant, en général, de se faire virer manu militari. Et puis, il y a les amoureux du jeu, de la performance, ceux qui cherchent, exercent leur métier pour faire progresser son « poulain » et lui permettre de s’accomplir. Emmanuel Planque fait définitivement partie de cette catégorie restreinte. Il n’y a qu’à lire ses propos concernant le processus de décision qui l’a amené à devenir l’entraineur de Fiona Ferro. Pour comprendre qu’être coach n’est pas un choix anodin, qu’il est souvent guidé par le « choc » d’une rencontre et par l’idée d’être aligné sur une idée forte et une ambition commune : « J’ai besoin de savoir pourquoi je le fais, et si je le fais par intermittence, si la somme de travail n’est plus cohérente par rapport aux exigences que l’on a les uns et les autres, là je m’en vais. S’il y a un petit décalage, je m’en vais. Donc non, je n’en ai pas marre. Je suis assez content de pouvoir vivre une expérience comme cela, avec une fille. Mais finalement, que ce soit une fille, cela ne change pas fondamentalement les choses. Je crois que ce qui est touchant, encore une fois, c’est cette relation basée sur le respect et la confiance, et le fait que tous les deux, nous soyons responsables de quelque chose. Elle attend des choses de moi, et j’attends des choses d’elle. Pour le coup, je ne suis vraiment pas déçu »
Publié le dimanche 4 octobre 2020 à 08:42