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Etre coach, c’est un métier, porteur d’eau en est un autre.…

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Dans le monde du coaching, il y a deux caté­go­ries bien distinctes. Ceux qui vont tout le temps dans le sens du joueur et qui portent souvent les ther­mo­bags. Ils sont aussi « pote » avec leur « star » avant, en général, de se faire virer manu mili­tari. Et puis, il y a les amou­reux du jeu, de la perfor­mance, ceux qui cherchent, exercent leur métier pour faire progresser son « poulain » et lui permettre de s’ac­com­plir. Emmanuel Planque fait défi­ni­ti­ve­ment partie de cette caté­gorie restreinte. Il n’y a qu’à lire ses propos concer­nant le processus de déci­sion qui l’a amené à devenir l’en­trai­neur de Fiona Ferro. Pour comprendre qu’être coach n’est pas un choix anodin, qu’il est souvent guidé par le « choc » d’une rencontre et par l’idée d’être aligné sur une idée forte et une ambi­tion commune : « J’ai besoin de savoir pour­quoi je le fais, et si je le fais par inter­mit­tence, si la somme de travail n’est plus cohé­rente par rapport aux exigences que l’on a les uns et les autres, là je m’en vais. S’il y a un petit déca­lage, je m’en vais. Donc non, je n’en ai pas marre. Je suis assez content de pouvoir vivre une expé­rience comme cela, avec une fille. Mais fina­le­ment, que ce soit une fille, cela ne change pas fonda­men­ta­le­ment les choses. Je crois que ce qui est touchant, encore une fois, c’est cette rela­tion basée sur le respect et la confiance, et le fait que tous les deux, nous soyons respon­sables de quelque chose. Elle attend des choses de moi, et j’at­tends des choses d’elle. Pour le coup, je ne suis vrai­ment pas déçu »