Changement de formule, et changement de nom. L’ITF, qui avait soif de nouveautés, a réuni tous les éléments pour faire de sa compétition féminine un vrai four.
Et Billie Jean King, l’icône du tennis féminin, a beau défendre le tout avec beaucoup de sincérité, la Fed Cup est bien morte avec une formule ridicule, des tribunes vides et un calendrier placé la même semaine d’un Masters 1000 parisien toujours aussi rutilant et spectaculaire.
Dans toutes les écoles de marketing du sport, et elles sont nombreuses, on devrait étudier le cas de cette compétition féminine qui sentait bon la convivialité, l’esprit d’équipe, et qui avait un côté souverainiste un peu surannée mais tellement excitante.
Aujourd’hui on a donc une « coupe du monde » ridicule et qui ne ressemble à rien et surtout qui n’intéresse personne, désertée par les meilleures joueuses du monde.
Comme enterrement, on pouvait difficilement faire mieux.
L’ITF prouve une nouvelle fois son incapacité à comprendre des réalités très simples, le prize money ne faisant pas tout, et être innovant ne veut pas dire obligatoirement rentrer dans une forme de modernité ridicule.
Publié le mercredi 3 novembre 2021 à 09:24