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Federer, Nadal, où commence et s’ar­rête le culte de la personnalité…

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On sait évidem­ment que ce petit papier ne fera pas l’una­ni­mité mais il est juste là pour pointer une idée, celle du culte de la person­na­lité. En effet, alors que sur le vieux conti­nent Rafael Nadal se bat pour son pays dans une compé­ti­tion orga­nisée chez lui et pour lui, de l’autre côté de l’Atlantique, le Suisse Roger Federer réunit 42000 personnes pour une exhi­bi­tion sans intérêt tennistique. 

Alors oui, on peut se poser la ques­tion d’une certaine forme de culte de person­na­lité ou alors balayer d’une main cette idée en expli­quant sûre­ment à juste titre que ces deux cham­pions et plus parti­cu­liè­re­ment le Suisse dépasse les fron­tières du sport et de la performance. 

De part leur charisme, leur perfor­mance, leur constance au plus haut‐niveau, ils sont devenus des « proches », presque des « amis » que l’on a donc envie de cotoyer, d’aimer. 

Roger et Rafa ont inventé le concept de rockstar du tennis, l’hé­ri­tage sera violent pour les jeunes qui tente­ront de les imiter. 

De votre envoyé spécial à Madrid