AccueilLe blog de la rédac'Taylor Fritz, un Calimero au mental de poussin

Taylor Fritz, un Calimero au mental de poussin

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Tous les coachs du monde n’ont presque qu’un seul mot à la bouche, le fameux « body language », ou language du corps pour les aller­giques à la langue de Shakespeare. 

Pour leurs prochaines séances avec leurs espoirs, ils auront donc sous la main l’exemple parfait du joueur perdu qui envoie telle­ment de messages de dépit à son adver­saire que celui‐ci, même blessé, se dit que ça vaut le coup de continuer.

Le pire, dans le cas de Taylor Fritz, c’est que son duel face à Nadal avait quelques simi­li­tudes avec celui disputé à l’Open d’Australie en 2021 face à un Novak Djokovic lui aussi déchiré au niveau des abdo­mi­naux. Visiblement, cela ne lui a pas servi de leçon.

L’Américain, au lieu de prendre le taureau par les cornes, a préféré se « victimiser ». 

Sur son visage, pas un signe de révolte, d’envie, de passion, et dans le jeu ? Des fautes en pagaille, des jambes immo­biles et des mauvais choix à revendre.

Lors de sa confé­rence de presse, Taylor a reconnu du bout des lèvres une forme de passi­vité. Quand Nadal était au plus mal, dans le deuxième set, j’ai arrêté d’être offensif »

Un aveu de faiblesse et le début d’un calvaire mental qui restera un exemple de ce qu’il ne faut jamais faire face à un joueur blessé, et de surcroît face à une légende comme Rafa. Ce mercredi, sur le Centre Court de Wimbledon, Fritz était bien un Calimero au mental de poussin.