Le métier de coach n’est pas facile. Cette profession n’a finalement jamais été reconnue comme il se doit. Il n’existe pas de diplôme international, ni un réel « syndicat » pour défendre les intérêts des entraineurs digne de ce nom.
Du coup, les profils sur le Tour sont tous très différents. Cela va du père de famille, aux porteurs d’eau, à l’accompagnateur sympathique, au professionnel travailleur.
Dernièrement le choix d’Emma Raducanu de virer le sien alors qu’elle venait de réaliser un exploit extravagant confirme que le coach semble être un kleenex que l’on peut jeter au moindre rhume.
C’est terrible car cela ne valorise pas ce métier qui est tout sauf une partie de plaisir.
Alors c’est vrai que dans le milieu, le vrai coach est très vite désigné, choisi et valorisé. Mais on aimerait qu’un jour ce label ne soit pas utilisé à mauvais escient et surtout que soit mis en avant plus régulièrement les coachs qui parviennent à faire progresser leur joueur.
Car comme le confie souvent ces professionnels, entrainer un joueur aguerri, doué, qui a déjà une forme de maturité et des vrais schémas en place, ce n’est pas le même métier que le prendre au plus bas pour l’amener au plus haut niveau.
Quand à Emma Raducanu, sa décision démontre finalement que l’on peut être mature sur le court et à côté de la plaque quand il s’agit de comprendre le pourquoi et le comment d’une ascension aussi soudaine.
Publié le vendredi 15 octobre 2021 à 09:08