AccueilATPIl y a le tennis, et maintenant il y a Carlos Alcaraz

Il y a le tennis, et main­te­nant il y a Carlos Alcaraz

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Tous les super­la­tifs ont été utilisés à juste titre pour quali­fier le parcours de Carlos Alcaraz. Extraordinaire, mons­trueux, colossal, etc. Il faut dire que l’Espagnol bat presque tous les records de préco­cité et trône déjà sur la plus haute marche mondiale après, il faut le souli­gner, un vrai concours de circonstances. 

En revanche, son titre à New‐York acquis après deux semaines de « fou » résume parfai­te­ment la person­na­lité de ce jeune homme. 

Très souvent Carlos parle de l’idée de croire en soi et de prendre du plaisir. C’est ce qu’il a fait dans les moments les plus diffi­ciles. Quel « kiff » notam­ment de le voir discuter en plein match avec Ferrero, de le voir faire une grimace en direc­tion du public sur un point spectaculaire.

Alcaraz, c’est un autre tennis, une nouvelle dimen­sion, une puis­sance maitrisée, une tactique créa­tive et un mental de mammouth. Tout est tennis chez Carlos, son jeu de jambes, sa vitesse, son envie et son humilité.

Les fans avaient peur de s’en­nuyer après le départ du Big 3, ils vont en prendre pour au moins quinze ans. Quinze ans de coups droits fulgu­rants, quinze ans d’amor­ties, quinze ans de sauve­tages en tout genre, quinze ans de titres aussi.

Seul au final une vilaine bles­sure pour­rait stopper ce qu’il convient d’ap­peler un martien, un martien qui vient de décro­cher la lune en appli­quant un tennis total, un tennis moderne où seuls comptent la trajec­toire et le fameux coup de massue.

On croyait juste­ment que Federer avait atteint des sommets, que Nadal avait tutoyé le ciel, et que Djokovic obser­vait cela d’en haut, force est de constater que Carlos risque dans un avenir proche de mettre tout le monde d’ac­cord. Personne ne s’en plaindra telle­ment ce jeune homme renvoie des valeurs saines et flamboyantes.