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Jo‐Wilfried Tsonga joue gros, très gros…

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Demi‐finaliste l’an dernier, le Français qui n’est pas au mieux cette année, a beau­coup à perdre du côté de la porte d’Auteuil. Alors déclic, ou dégringolade ?

Depuis le début de la saison, il règne autour du cas Tsonga beau­coup d’in­com­pré­hen­sions. Et les médias, nous compris, n’ont cessé de vouloir décrypter la ligne de conduite de l’ex‐numéro 1 fran­çais pour tenter de comprendre. Ligne de conduite sur le choix de son duo de coaches, qui après s’être beau­coup exprimé au début a visi­ble­ment décidé de mettre la sour­dine, ligne direc­trice sur le jeu proposé par le Français tant tacti­que­ment que techniquement.

Comme le révé­lait derniè­re­ment Stanislas Wawrinka, le tennis est une affaire de patience, et il ne faut pas cher­cher une clé au détour d’un passage à vide. Tout le contraire de Jo qui change de cadre en début d’année, cadre qui avait été presque fabriqué pour lui, pour revenir à son Aéro Pro chérie qui lui avait permis d’at­teindre la demi‐finale à Roland Garros. 

Et c’est là tout le problème, Jo arrive cette année avec ce « score » et donc la possi­bi­lité de sortir de la quin­zaine dans le rouge. On a donc envie de dire que ce sera la « résur­rec­tion » ou le « crash ». Alors que faut‐il choisir ? 

Le crash ou la résurrection ?

Certains diront le crash pour que le trico­lore sorte de son cocon et d’un entou­rage qui parle de lui comme si il était une rock star, « résur­rec­tion » pour les autres qui pensent presque juste­ment qu’il semble le seul trico­lore armé et en bonne forme pour soulever les foules avenue Gordon Benett. 

De notre côté, on sent juste que le « bonhomme » est agacé, notam­ment par les ques­tions se répètent et que fina­le­ment bosser avec des « potes » n’est peut‐être pas la solu­tion idoine surtout quand on prétend et répète chaque saison que l’envie est d’aller cher­cher un titre du Grand Chelem.

Quoi qu’il en soit le tirage nous en dira déjà beau­coup, et la première semaine aussi. Mais on est déjà certain que si Jo retrouve la lumière, les décla­ra­tions vont fuser, dans le cas contraire, il est certain que l’on maniera soit la méthode Coué, soit le retran­che­ment sur soi et la théorie du complot. Affaire à suivre…

Jo‐Wilfried Tsonga digne ambas­sa­deur de la marque aux trois bandes