Après le succès de l’ATP Cup, la version Coupe Davis de Gérard Piqué a pris un coup dans l’aile. Comme l’ont expliqué tous les « cadors » du circuit et en particulier Rafael Nadal, deux compétitions de ce type ne sont pas « viables » à seulement six semaines d’intervalle. Une fois que l’on a dit cela, se pose plusieurs problèmes majeurs. L’ATP Cup est comme son nom l’indique « produite » par l’ATP et la Coupe Davis par Kosmos pour le compte de l’ITF.
Les deux compétitions n’ont pas les mêmes sponsors et les intérêts financiers sont clairement différents. L’argent récolté sur la Coupe Davis doit servir au développement du tennis via l’ITF.
Le dossier d’une fusion semble plus que périlleux et la balle est dans le camp de l’ATP plutôt que de l’ITF. Car l’ATP, avec les points, possède une marge de manoeuvre importante pour le plateau des joueurs.
Notre avis, mais on n’a pas vraiment de pouvoir, serait donc dans un projet de fusion en gardant le format de l’ATP Cup, les points, et rajouter le prize money de la Coupe Davis et d’organiser cette épreuve en début d’année soit en Australie, soit dans un autre pays qui peut générer un tel enthousiasme.
On vous rassure, on en est loin d’autant que des contrats pluriannuels ont été signés par les organisateurs des deux épreuves. Le seul vrai souci, et il est important, c’est que la « Coupe Davis by Piqué » devienne à nouveau un produit « low cost » vu la performance médiatique et tennistique réalisée par l’ATP Cup lors ce mois de janvier.
Publié le lundi 13 janvier 2020 à 19:17