Une nuit australienne, c’est un peu de café, beaucoup de chaleur, et quelques points de passage pour ne pas oublier une partie de sa deuxième journée de l’Open d’Australie 2012.
Australia Syndrôme
Difficile de comprendre pourquoi et comment Samantha Stosur, qui pouvait à l’issue de ce tournoi devenir numéro une mondiale, ne parvient pas à se libérer sur son sol. Après deux défaites cuisantes au premier tour à Sydney et au seconde à Brisbane pour préparer la première levée du Grand Chelem, la voilà qui sombre en deux petits sets face à la Roumaine Cirstea, sur son Central et devant un public médusé. On parle souvent de la pression que les Frenchies subissent à Roland Garros, il semble qu’au pays des kangourous, elle soit également assez forte, sachant que le cas de Jelena Dokic, vainqueur de Chakvetadze est tout juste différent. Dans un autre registre, la défaite de Stosur pourrait bien arranger Marion Bartoli, qui aurait pu l’affronter en huitièmes de finale.
ERV like Serra : chat noir ou trèfle à quatre feuilles ?
Edouard Roger Vasselin, qui a su très tard qu’il entrait dans le tableau final sans passer par la case qualifications, s’est hissé au second tour suite à l’abandon à l’issue de la première manche de son adversaire du jour, Xavier Malisse. Une grande première pour le Tricolore qui n’avait passé un tour en Grand Chelem qu’uniquement sur sa terre de prédilection, l’ocre de la porte d’Auteuil. Décidément, après le même type de succès de Serra face à Darcis, il conviendrait de remercier nos voisins belges.
Djokovic en mode « c’est moi le patron »
On ne l’avait pas vu sur les courts en 2012 – en compèt’ officielle tout du moins. Pour sa grande rentrée, on ne l’a pas vu longtemps non plus. 1h32 exactement, voilà ce qu’il a fallu à Novak Djokovic pour faire ses débuts tennistiques cette saison. Pis, il a même infligé deux roues de bicyclette au pauvre Lorenzi, 107e mondial, qui se souviendra de ce coup de chaleur australien… « Mon choix avait été de ne pas jouer avant le début de cette première levée du Grand Chelem, et je voulais absolument réaliser un bon début, je suis plutôt satisfait de ma performance « a expliqué tout simplement celui qui reste naturellement le favori numéro un de cette édition 2012.
Gulbis, un mirage qui continue
Les tournois du Grand Chelem se suivent et se ressemblent pour celui qui fut annoncé comme un espoir du tennis mondial et qui pourrait bien le rester. Il ne serait d’ailleurs pas le seul. Face à Llodra, le Letton est tombé, en quatre manches, certes, mais il a déjà fini son tournoi australien. Gulbis, mis à part un quart de finale en 2008 à Roland Garros, présente un palmarès bien maigre dans les tournois majeurs, et les tournois majeurs sont un vrai jugement de paix.
Gasquet, on peut y croire ?
Quatre manches face à Seppi et la chance de jouer Golubev au second tour. Pourquoi la chance ? Tout simplement parce que le Kazakh a joué plus de cinq heures et qu’il a sorti Youzhny, qui présentait un bilan plutôt favorable face à Richie. A noter que la meilleur performance pour le Tricolore en Australie est un 16e de finale en 2007 et 2008. Go, go Richard…
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Publié le mardi 17 janvier 2012 à 06:58