Née il y a cinq ans la Laver Cup a été décriée car elle bousculait les habitudes et créait un joyeux bordel dans un calendrier déjà très chargé.
Certains directeurs de tournoi se plaignaient à juste titre d’une concurrence déloyale tout en expliquant que cette exhibition n’avait pas de légitimité sportive.
Ce constat n’avait pas été remis en cause au fil des années d’autant qu’à chaque fois l’Europe menait les débats sans vraiment forcer.
Et puis il y a eu l’annonce de Roger cette année, le coup de projecteur obligatoire qui se termine par une victoire, la première, du reste du Monde.
D’un coup la Laver Cup devient une compétition à part, théâtre de toutes les folies, comme si cette épreuve moderne s’installait enfin dans nos habitudes, juste une semaine après le spectacle désolant de la Coupe Davis version Gérard Piqué…
Publié le lundi 26 septembre 2022 à 11:58