Retrouvez, tous les jours, la Gazette de Monte‐Carlo, par la Rédaction. Aujourd’hui, deuxième édition !
Bobo sauce Nadal sur lit de terre battue
L’insolite du jour : Mauresmo, Capitaine ! Mauresmo, Capitaine !
On a vu… Amélie Mauresmo, aux côtés de Guy Forget, dans les tribunes. Pour regarder le pilier du double français en Coupe Davis, Michael Llodra. Un moyen d’apprendre un nouveau métier pour l’ex‐numéro un mondiale ? Ca ne nous déplairait pas. Un peu plus tard, devant Tsonga‐Kohlschreiber, Amélie avait troqué la chevelure éparse de l’ex‐sélectionneur des Bleus pour celle beaucoup plus foisonnante de Victoria Azarenka. Ca aussi, à l’image, ça ne nous déplait pas…
La décla du jour :
« Elle est en parfaite état. Je m’en suis bien occupée. 11 000 kilomètres seulement. Elle a été rarement utilisée, parce que je voyage beaucoup à travers le monde… Voilà, j’ai laissé deux raquettes dans le coffre pour celui qui l’achètera. Oh, et puis je vais laisser ma signature ici, si mon stylo marche. Vous pourrez l’effacer si vous voulez ! »
Oui, Rafael Nadal vend sa voiture. Enfin, l’une de ses voitures – pas sa Ferrari de Manacor… -, une Kia ProCee’d. A la Rédac, on a adoré cette vidéo de présentation du véhicule, par Rafa himself… Improbable, mais éminemment sympathique, le sourire aux lèvres ! L’Espagnol laisse quelques raquettes dans le coffre et une petite signature à l’arrière… que « vous pourrez effacer » – si la pluie ne s’en occupe pas avant… L’argent de la vente sera reversé à sa Fondation. On vous laisse consulter la vidéo. 11 000 bornes, deux ans… La proposition est tentante. Par contre, on comprend mieux pourquoi Rafa a fait joueur de tennis, non commercial ou comédien ! Comme on dit, c’est l’intention qui compte.
Le match du jour : Murray cuisine Balkan
Ivan Lendl a rejoint Andy Murray ce matin, à Monte‐Carl’. Juste le temps de le regarder taper quelques balles avec Llodra, avant de s’installer en tribunes pour assister au match de son poulain new look. Sur le Court Central, en début d’après‐midi, c’était la lutte des faciès accueillants… Heureusement, crânes rasés étaient tempérés par mignonnettes casquettes. Andy Murray face à Viktor Troicki, le duel écossairbe. La version 2.0 d’un certain huitième de finale à Roland Garros, l’année dernière : on s’en rappelle, Andy avait été mené deux sets‐zéro par le gai luron des Balkans, avant de revenir et finalement s’imposer 4–6 4–6 6–3 6–2 7–5. L’occasion, pour un p’tit ramasseur, de faire parler de lui jusqu’à la fin du tournoi. Néanmoins, il faut croire que les mises à jour sont parfois très différentes des versions d’origine…
Cette fois‐ci, sur la terre monégasque, Andy Murray n’a fait qu’une bouchée de notre ami Viktor. 6–0 6–3, 1h07. Andy n’a concédé son premier jeu qu’après 33 minutes. Un scénario assez inédit pour un tout premier match sur ocre, cette saison. « Habituellement, ça me prend deux à trois semaines de compétition avant de commencer à me sentir bien sur terre », explique‐t‐il en conférence de presse. « Aujourd’hui, c’était une des premières fois que je me suis senti bien tout de suite. » On se rappelle d’un défaite face à Bellucci, l’année dernière, à Madrid, d’une autre face à Kohlschreiber, à Monaco, au premier tour, en 2010 ; ou d’une belle déception contre Juan Monaco, en 2009, à Rome… Mieux que la victoire, ce sont surtout ses sensations qui le poussent à l’optimisme. Il est vrai que le Murray de cet après‐midi nous a semblé à l’aise et à son avantage.
Effet Lendl ? « Ivan n’est arrivé que ce matin, donc ma victoire ne lui doit rien (sourire). Mais il va m’aider, je pense, dans les cinq ou six prochaines semaines. Le temps que je vais passer avec lui dans ma préparation pour Roland Garros va être vraiment, vraiment bénéfique. » Avec, au passage, une petite piqure de rappel : l’Ecossais a faim de sa première victoire en Grand Chelem et compte bien briller au fameux French Open. Au moins pour se lancer idéalement vers un premier titre à Wimbledon. Pour ce faire, selon lui, c’est à Monte‐Carlo qu’il faut d’abord briller. Car – et le voilà qui rappelle sur un ton proverbial : « Je sais que, normalement, quand on joue bien à Monaco, on joue bien à Roland Garros. Je crois qu’on a un bel exemple avec Rafa… » Le visage souriant.
Andy n’est pas Rafa, mais poser la première pierre de succès à venir sur un rocher typiquement monégasque… Pourquoi pas !
Publié le mardi 17 avril 2012 à 19:00