Un sportif digne de ce nom est avant tout un champion qui s’exprime sur son terrain de jeu. Par la suite, si sa notoriété est grande et son intégrité aussi, il peut alors utiliser son aura et son image pour porter des idées, défendre des causes.
Mais pour parvenir à atteindre ce statut, il faut avoir une conduite irréprochable et une certaine maturité.
L’exemple parfait de cette mutation est Mohamed Ali, et il ne sera sûrement jamais égalé.
Ce que nous propose Naomi Osaka depuis son coup médiatique de Roland‐Garros est tout l’inverse d’une démarche saine et sincère. Son prétexte de la santé mentale est irrecevable comme sa dernière une pour le fameux numéro « maillot de bain » de Sports Illustrated.
Oui, Osaka tu me fatigues, tes errements confirment que ce qui importe, c’est avant tout ton aura médiatique.
Cette forme de narcissisme exacerbée traduit forcément une santé mentale balbutiante mais qui n’a finalement rien à voir avec ton statut de joueuse de tennis soit disant harcelée par des médias idiots et pesants.
Publié le mercredi 21 juillet 2021 à 09:45