Ce mardi, face à la tenante du titre Camila Giorgi (6−7, 2–6), Emma Raducanu a encore montré les limites de son jeu. Comme ce fut le cas à Wimbledon face à Caroline Garcia, son manque de puissance a été criant et il ne peut être rattrapé par un timing souvent efficace.
Plus le compte à rebours approche concernant l’US Open, plus les directions marketing des compagnies qui ont décidé de miser sur cette nouvelle « icône » serrent les fesses comme l’ont dit. Car il y a maintenant une évidence : tout est allé un peu trop vite, voire très vite, médiatiquement pour Emma qui n’en demandait pas autant.
La pression qui va s’exercer sur elle quand elle jouera son premier tour à New‐York va être démesurée, et le drame qui peut suivre en cas de défaite prématurée n’augure rien de bon.
Emma a beau garder le sourire, sa trajectoire ressemble un peu à celle d’autres égéries tombées dans les abîmes. Comme quoi, un trop grand succès peut aussi se transformer en un cadeau empoisonné.
Publié le mercredi 10 août 2022 à 11:06