Rafael Nadal est un inquiet sur le court et en dehors. Son pays a été touché de plein fouet par la crise du Covid‐19. Star adulée, il a jugé bon de parler régulièrement et presque sur tous les types de supports. C’est lui qui a initié le fameux live où sa sainteté Roger Federer est apparu, le temps de quelques mots et beaucoup de sourires qui resteront graver dans tous les esprits des passionnés que nous sommes.
Jusque‐là, tout était plutôt bien huilé et le Majorquin gérait très bien son image nous permettant de suivre de près cette période de confinement. Et puis au détour d’une interview, d’un mot de trop, d’une déclaration où il a expliqué ne pas comprendre qu’il ne pouvait pas s’entraîner alors que des personnes allaient au travail, la machine s’est emballée.
Rafa a perdu un peu de crédit, d’autant qu’il est le seul à faire autant de sorties alors même que le Suisse reste notamment très silencieux sur la suite de la saison. Nadal, lui, répète à qui veut l’entendre encore hier qu’il ne voit pas d’issue, que 2020 est finie dans sa tête et qu’il a déjà en tête l’Open d’Australie 2021.
C’est tout à fait son droit, mais là encore, il ferait mieux de gérer son émotion et d’être conscient que quoi qu’il dise, les solutions existent, elles deviennent même plus recevables d’autant qu’il semble bien que la situation s’améliore tous les jours presque partout dans le monde.
D’ailleurs, si demain, la Liga recommence à huis clos, Rafa sera sûrement le premier à suivre les résultats de son club préféré, le Real Madrid.
Publié le jeudi 7 mai 2020 à 08:34