À l’heure où l’on parle de santé mentale, il est logique peut‐être de revenir sur la finale de Roland‐Garros en 2004 d’autant que ce duel a été le coup fatal pour les deux protagonistes.
Après cette défaite, Guillermo Coria est tombé en dépression et n’a jamais retrouvé l’envie. Gaston Gaudio a d’abord surfé sur la vague avant, lui aussi, de perdre pied.
Il faut dire que l’on avait appris à ces deux joueurs très émotifs de contenir leurs émotions, un choix qui les obligeaient sur chaque coup à aller presque contre leur nature. Du coup, quand cette « méthode » les a définitivement rongée de l’intérieur et que les résultats n’étaient plus au rendez‐vous, ils ont carrément explosé en vol.
Revoir donc Gaston faire un revers dans le cadre du tour préliminaire de la Coupe Davis en tant que capitaine de l’équipe d’Argentine, c’est donc forcément se rappeler de ce drame, se rappeler que le tennis peut aussi « détruire » notre cerveau.
Publié le vendredi 17 septembre 2021 à 10:56