Le jeune américain, âgé de 19 ans, sera l’une des attractions de ce quart de finale de Coupe Davis. Et même si la pression risque d’être énorme, Ryan n’en fait pas une montagne.
Quand on lui demande comment il va vivre cette première sélection, Ryan Harrison a une réponse plutôt clair : « J’ai déjà été sparring partner de l’équipe par le passé. Et ce ne sera pas mon premier match en Coupe Davis puisque j’ai déjà joué le cinquième match non décisif contre la Suisse. Tout cela m’a permis d’acquérir de l’expérience dans cette compétition et c’est bien pour moi. Et puis, vous savez, j’ai déjà eu l’occasion de beaucoup parler de la Coupe Davis avec Jim (Courier, Capitaine), de l’attitude à avoir sur un court, de l’état d’esprit qu’il faut adopter dans cette compétition. Bref, je ne pars pas dans l’inconnu et je sais ce que j’ai à faire. »
Le garçon n’a donc pas l’air impressionné. Pourtant, malgré ce qu’il explique, cet espoir du tennis américain part un peu dans l’inconnu, encore davantage sur la terre battue qui n’est pas vraiment sa surface de prédilection. L’an dernier, il s’était quand même distingué à Roland Garros, en sortant des qualifications et en prenant un set à Robin Soderling. Ryan a donc des atouts dans son jeu, notamment une belle gifle en coup droit et sûrement une grosse envie de démontrer qu’il n’est pas un choix par défaut.
« On est tranquille et zen », explique l’Américain qui réalise un bon début de saison 2012 avec notamment une demi‐finale à San Jose et un 16e face à Gilles Simon dernièrement à Indian Wells où il était passé près de l’exploit (6–7(0), 7–5, 1–6). Une performance dont il faudra se souvenir puisque le Masters 1000 du désert californien se jouait sur une surface dure, mais assez lente.
En revanche, opposé à Jo‐Wilfried Tsonga pour débuter les hostilités, il n’aura point de repères puisque les deux hommes ne se sont jamais rencontrés. « L’ordre des matches n’a aucune importance, vraiment aucune », a commenté le très cool Jim Courrier, dont on attend avec impatience de savoir si demain sur le central du Monte‐Carlo Country Club, il gardera son style costard cravate.
De votre envoyé spécial à Monte Carlo
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Publié le jeudi 5 avril 2012 à 15:53