Toutes les informations récoltées autour du cas Dominic Thiem sont malgré tout assez inquiétantes. Dans l’histoire du tennis, il y a eu d’autres cas où le joueur parvenant à atteindre un objectif important soit tombé peu à peu dans une forme de dépression tennistique.
On ne le souhaite pas à l’Autrichien mais il semble que certains éléments se soient accumulés. D’abord, la forte adversité qu’il a fallu accepter pendant ces années avant d’avoir une opportunité, la porte qui s’ouvre presque par surprise à l’US Open.
On sait que Dominic est performant seulement si sa motivation est énorme, son jeu étant plus physique que tactique. D’ailleurs, il n’est pas évident, vu les charges de travail que Dominic s’impose constamment du matin jusqu’au soir, qu’il puisse prendre autant de plaisir que cela en jouant un tel tennis.
Si l’on rajoute à cela les problèmes liés à sa séparation houleuse avec son coach de toujours, Gunter Bresnik, on se dit forcément que Domi a plus besoin de calme, de repos que d’enquiller les tournois alors que sa confiance est au plus bas.
Son retour sur un court à Belgrade nous donnera la réponse pour savoir s’il s’agit d’une dépression ou d’un vrai burn‐out.
Gaston Gaudio, lui, ne s’est jamais remis de son succès inespéré à Roland‐Garros face à Guillermo Coria en 2004.
Publié le vendredi 2 avril 2021 à 09:44