C’est drôle, on entend plus vraiment ces spécialistes qui nous expliquaient que le tennis était has been, qu’il fallait changer des règles, poser des micros, faire parler les coachs, etc…
En fait, le tennis dépend du charisme des joueurs, de leur qualité technique mais aussi de leur envie de partager leur plaisir dans un vrai esprit de fair play.
Cette nuit, le duel Tiafoe‐Kyrgios nous a offert tout cela et plus encore.
Si Nick avait mis le feu à Wimbledon face à Tsitsipas en faisant craquer mentalement un grec en mode « enfant battu et capricieux », Frances lui a fait front avec son style et surtout son sourire : « Même pas peur », semblait expliquer l’Américain.
Et même s’il est passé à côté de cinq balles de match dans la deuxième manche, Frances n’a jamais baissé les bras. Il est toujours resté dans la même ligne, pour le plus grand plaisir des fans présents au stade mais aussi pour ceux scotchés devant leur télévision.
Alors, merci messieurs et à la prochaine !
Publié le samedi 6 août 2022 à 12:21