Depuis maintenant trois ans, Grand Chelem pose ces valises en Lorraine. Après l’arrivée du TGV, une date qui change presque chaque anné et un plateau en dents de scie, l’Open de Moselle se bat, comme un vrai challenger avec opiniatreté, hargne et passion. Est‐ce que cela est suffisant dans le monde plus qu’impitoyable du tennis professionnel. A WLT on le croit, d’autant que cette année, le dernier carré a un vrai charisme.
« En 2009, on va avancer la date d’une semaine, on va augmenter le prize money de 100.000 dollars, bref on va progresser » nous a expliqué Corinne Vanier, directrice du tournoi, et directrice également du département tennis chez Lagardère Sports. Même son de cloche du côté de Yann Kaysen co‐directeur : « Chaque année on innove, le fait d’avoir changé les couleurs du court rend le tournoi plus télégénique, et cela compte », bref l’Open de Moselle cherche la et des solutions pour se faire une place au soleil, un soleil qui fait toujours la grimace fin Septembre dans une région qui se bat depuis un siècle contre certains clichés. « Metz ce n’est pas Lyon, il n’y a pas le même pouvoir d’achat, mais cela on le sait et si l’on est présent ici c’est pour l’esprit, après il est évident que l’on ne vend moins si on compare notamment avec Monte Carlo et les liasses de billets de 100 euros des Italiens’ nous confie en off un responsable d’une marque.
De plus cette année, le tournoi a été un peu victime d’une désafection des leaders tricolores partis se régaler en Asie. « Sur Jo cela s’est mal goupillé » affirment les organisateurs. Heureusement, cette édition a un vrai caractère et offre un dernier carré de toute beauté.Tout y est ! Un inconnu tricolore, un leader toujours tricolore, un talent tennistique, et une gueule, autant dire un carré d’as. « 100.000 dollars de plus cela va être dur mais il fallait suivre les nouvelles directions de l’ATP » explique toujours Corinne Vanier, alors qu’Ali le chien badgé de Julien Boutter parade à l’entrée du players lounge. En Moselle, on ne lâchera pas l’affaire et on cultive une ambiance familiale rare que l’on ne connait pas de par ailleurs, cela s’est encore vérifié cette année où comme d’habitude votre serviteur a été acceuilli comme un « seigneur », et cela dans ce monde souvent bling bling c’est important !
De votre envoyé spécial à Metz
Publié le samedi 4 octobre 2008 à 13:31