AccueilLe blog de la rédac'Un stage et une question : quelle compo ?

Un stage et une ques­tion : quelle compo ?

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C’est à Bordeaux, au club de la villa Primrose que l’équipe de France va donc débuter sa prépa­ra­tion pour la finale France‐Suisse. Disposant de courts en terre battue de très bonne qualité et d’un envi­ron­ne­ment tran­quille et agréable, les Bleus seront au calme pour parfaire leur forme physique et leur stra­tégie. Ce stage va durer une semaine et symbo­lise le point de départ d’un long processus de réflexion qui doit aboutir à la compo­si­tion de l’équipe idéale pour affronter les Suisses. Décryptage

« La prio­rité c’est la frai­cheur, nous ne ferons pas un stage commando, ce n’est pas l’ob­jectif, ce n’est pas notre envie » nous avait confié Lionel Roux, insis­tant forte­ment sur l’idée de mettre les joueurs dans un climat de confiance et de perfor­mance sans tirer sur les orga­nismes. Souvent on a tendance à dire qu’une finale se gagne avant, si c’est le cas, la méthode d’Arnaud Clément est donc de jouer l’idée du groupe, de l’am­biance et de la soli­da­rité même si clai­re­ment il semble que l’équipe type soit presque déjà définie. 

Une compo­si­tion surprise ?

A moins que ce stage soit aussi l’oc­ca­sion de tester l’état de forme et de prendre à la dernière minute les joueurs qui ont été les plus perfor­mants. Il y a donc deux écoles. Il en va de même pour le type de stage, on se souvient qu’en 1991, Yannick Noah avait isolé tout le monde, leur inter­di­sant notam­ment de lire la presse, leur impo­sant des séances de yoga, le tout pour faire monter la pres­sion et donner le maximum de confiance à un groupe qui était loin de partir favori. Au final, Yannick avait misé sur Henri Leconte, un coup de poker incroyable et payant à la surprise géné­rale. Pour cette finale France‐Suisse les données ne sont pas les mêmes, la seule vraie simi­li­tude est le fait que les Suisses présentent comme les USA à l’époque la meilleure équipe du monde.

Dès lors l’idée de créer la surprise pour désta­bi­liser l’ad­ver­saire est une logique qu’il ne faut peut‐être pas négliger. C’est Thierry Champion, que l’on a rencontré il y a quelques jours, qui nous a suggérer l’idée la plus auda­cieuse. « Selon moi, je garde­rais Jo sous le coude, je sais que cela paraît fou, mais je mettrai Gaël en numéro 1 et Richard en numéro 2. Car sur une terre battue indoor, et j’in­siste sur le mot indoor, je pense sincè­re­ment que Federer sera presque imbat­table. Il faut donc maxi­miser ces chances sur Stan et Gaël est le seul à avoir les cartes ». 

Thierry Champion : « Seul Gaël peut battre Stan le vendredi »

Voilà une théorie plutôt auda­cieuse sachant que selon nous le choix du capi­taine est clai­re­ment celui de la demi‐finale à savoir Jo en 1 et Richard en 2 avec l’op­tion d’en­voyer Gaël finir le travail le dimanche. 

« Si l’on est dans la même optique que face à la République Tchèque, je crains vrai­ment que l’on soit sorti dès Samedi » relanceThierry Champion avant de préciser. « C’est facile de faire des suppo­si­tions, je l’avoue, mais comme vous m’avez demandé mon avis, je vous le donne, de tout façon depuis le début je consi­dère que la Suisse est favo­rite, je serai le premier supporter des bleus, mais cela va être très dur ».

Poursuivons cette réflexion ensemble, et merci de mettre dans vos commen­taires, vos avis sur la tactique qui vous semble la plus idéale pour affronter les Suisses. Par la suite, nous ferons le point de vos diffé­rentes stra­té­gies et nous révè­le­rons celle de la rédaction.